James ! James ! James !
Je bouillonne d’impatience, je tape des pieds, je saute sur place comme une idiote…
Comprenez-moi, James Morrison se trouve à quelques mètres de là, derrière cette grosse porte battante noire.
Et je n’en peux plus ! Deux ans que j’attends ! DEUX ANS !
Entre lui et moi, c’est devenu un rituel.
Tous les deux ans, le rendez-vous est fixé à l’Olympia. Il promet de me faire danser, de me faire chanter, de m’émouvoir …
D’autant qu’avec son dernier album “The Awakening”, il a rendu cette rencontre d’autant plus indispensable, le malin.
Alors que les lumières s’éteignent dans la salle et que le public retrouve son énergie, James s’amuse à tester mon sang-froid.
Ses musiciens, complices, font sonner les premières notes de “Beautiful Life” dans une intro soul à souhait.
Je me contorsionne, essayant de comprendre la raison des cris soudains de la foule et enfin, je l’aperçois !
James est à l’Olympia.
J’inspire à pleins poumons, je ferme les yeux et je plonge dans son univers, happée par sa voix rauque et groovy.
Je dois avouer que j’ai été épatée par son aisance.
Je ne parle pas de son aisance musicale car c’est une qualité que je lui reconnais depuis le début.
Non, je parle de son aisance scénique.
James se lâche, fidèle à lui-même.
Il n’en fait pas trop, ne cherche pas à être quelqu’un d’autre.
Il reste le gamin foufou que l’on avait rencontré il y a 5 ans sur la scène de l’Elysée Montmartre.
Espiègle, il joue avec son public.
Je passe un moment délicieux…
Je redécouvre la fraicheur des morceaux de son 1er album comme “This Boy”, “You Give Me Something” mais également des chansons de “Songs for you, Truths for me” avec notamment un “Broken Strings” à peine murmuré.
Sur “The Awakening”, mes coups de cœur ont été confirmés.
J’ai été secouée par la version live de “In My Dreams” où l’orchestration accentue encore l’émotion palpable de James.
Par ailleurs, pour la 1ère fois, l’artiste révèle son potentiel comique.
Il introduit “One Life” en nous contant des anecdotes cocasses sur sa fille de 3 ans, future mini superstar.
James nous explique ensuite sa rencontre imaginaire avec Michael Jackson, un soir de page blanche, embrumé par l’alcool (imitation et gestuelle à l’appui). Des conseils précieux de Michael (“People want to dance, James !”), il fera naître la bombe “Slave To The Music“. Mes talons s’en souviennent encore…
Puis arrive le moment que j’attendais, la mélodie de “The Awakening” résonne dans la salle et je me sens décoller, emportée par les riffs de guitare électrique et la voix perchée de James.
Le concert se termine sur “Wonderful World”, concluant merveilleusement cette petite bulle de bonheur à l’anglaise.
Ci-dessous, la setlist pour info :
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Beautiful Life
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This Boy
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In My Dreams
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Say Something Now
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I Won’t Let You Go
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Up
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Broken Strings
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Person I Should Have Been
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Slave To The Music
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Nothing Ever Hurt Like You
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One Life
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Precious Love
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You Give Me SomethingRappel :
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The Awakening
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Wonderful World
Enjoy and have a nice week-end !