Ma wishlist de CDs (Un cadeau? Oh c’est gentiiiiil)

 

J’ai une mauvaise habitude… je l’avoue !

Quand j’entends parler d’un album (artiste) sympa, je note systématiquement son nom dans ma tête et le plus vite possible sur un bout de papier sauf que … les bouts de papier peuvent être détruits malencontreusement par mon aspirateur, par la machine à laver (pourtant, on m’a bien appris à enlever ce qu’il y avait dans mes poches de jean mais j’oublie toujours de vérifier…), par mon chien (assez rarement quand même, j’ai pas un pitbull, faut être honnête !), par mon chat (c’est plus probable… vu la dose de gaucherie qu’il concentre à lui tout seul…).

 

 

Ces bouts de papier peuvent aussi se perdre sous la paperasse qui envahit tout sur son passage. Parfois, je l’écris sur un post-it en pensant que ça sera plus simple de remettre la main dessus… tu parles ! N’importe quoi ! Et celui qui dit que les post-it, c’est pratique pour se souvenir, je le zigouille !! Avec moi, ça ne marche pas…

 

Du coup, c’est décidé ! Je vais dresser (et mettre à jour accessoirement) la liste des CDs à me faire offrir acheter !

(Les mauvaises langues diront que j’aime faire des listes et ils auront raison! Les listes, c’est l’avenir !)

 

Attention, c’est long ! Pour ceux qui… à tout hasard … voudraient me faire des cadeaux … merci de m’envoyer un mail  ! Je vous fournis mon adresse postale si le cadeau contenu du pli me plaît ! :p

 

– “The Planeteer” [Julian Velard]

– “Horehound” [The Dead Weather] (cf Playlist aquatique)

– “The Big Machine” [Emilie Simon] (cf. Playlist lunaire)

– “If On A Winter’s Night” [Sting]

– “Thirteens” [Leona Naess] (cf. “New York Baby” par Leona Naess)

– “19” [Adèle] (NB : le double album avec “Many Shades of Black” et quelques titres en live en bonus)

– “Traffic From Paradise” et “Naked Songs” [Rickie Lee Jones]

– “Honky Tonk” [Micky Green] (cf la chronique de l’album)

– “Mr. Lucky” [Chris Isaak]

– “Un” [Dan Black]

– “Grace” [Pete Doherty]

– “Middle Cyclone” et “Fox Confessor Brings The Flood” [Neko Case]

– “Dawg Eat Dawg” [Calvin Russel]

– “Consolers Of The Lonely” [The Raconteurs]

– “Get Onboard” [Eric Bibb]

– “Secret, Profane & Sugarcane” [Elvis Costello]

– “21st Century Breakdown” [Green Day] (cf. humeur du 26 décembre)

– “Live From Madison Square Garden” [Eric Clapton & Steve Winwood]

– “No Line On The Horizon” [U2] (Oui, je sais, je ne l’ai toujours pas acheté mais j’ai tellement peur d’être déçue vu la critique de mon Zégut préféré que je recule un max le jour du jugement dernier…)

– “Say It’s Possible”  [Terra Naomi]

– “Only By The Night” [Kings Of Leon] –> (cf. chronique de “Use Somebody” des Kings Of Leon) Done ! :)

– “Sunny Side Up” [Paolo Nutini] —> ça c’est fait !! ^^

– “The Pursuit” [Jamie Cullum] —> Merci Papa Noël  !

– “Playground” [Manu Katché]

– “Soviet Kitsch” [Regina Spektor]

– “Abnormally Attracted to Sin” [Tori Amos]

– “The Sea” [Corinne Bailey Rae]

– “Before Nightfall” [Robert Francis] (cf. “Keep On Running” de Robert Francis)

 

C’est tout pour l’instant… mais ça ne va pas tarder à bouger !!

 

“We Belong Together” de Rickie Lee Jones – Le Top 5

 

Je continue mon TOP 5 avec la chanson “We Belong Together” de Rickie Lee Jones.

 

Comme vous le savez, je vénère cette artiste dont la voix est restée intacte malgré ses 55 ans et ses 30 ans de carrière.

 

“We Belong Together”, c’est une histoire d’amour-passion et une aventure ! On y retrouve des personnages comme James Dean, Marlon Brando et Nathalie Wood dans un remix de Rebel Without A Cause (La Fureur de Vivre) et West Side Story arrangé à la sauce Rickie !

 

L’album “Pirates” duquel est extraite cette chanson, est son deuxième album (1981). Il est bien plus sombre que le premier : “Rickie Lee Jones” sorti en 1979. En effet, “Pirates” est né de sa rupture avec Tom Waits (Il est d’ailleurs au coeur de la chanson “A Lucky Guy”).

 

 

Sur cette chanson, on retrouve l’univers rebelle-bohème de l’artiste. Elle joue avec le volume de sa voix, son rythme et sa respiration. Et surtout, elle nous raconte une histoire ; celle d’un amour passionnel, de la collision entre deux êtres et de tout ce que cela implique de coeurs déchirés, de moments intenses et de souvenirs inoubliables.

 

Lorsque l’on écoute cette chanson pour la première fois, on a l’impression d’embarquer sur des montagnes russes. Rickie alterne douceur et violence, patience et impulsivité à l’instar de l’histoire qu’elle raconte et qui l’a elle-même ravagée.

 

Le piano et la batterie jouent un rôle primordial. Le premier est un conteur, un fil rouge présent du début à la fin du morceau. La seconde exprime les différentes convulsions de cette love story torturée.

 

Récemment, j’ai lu une review de 1981 sur l’album “Pirates”, écrite par Stephen Holden pour le magazine Rolling Stone. Le journaliste comparait les sonorités de “We Belong Together” à celles que l’on retrouve sur “The Wild, The Innocent & The E-Street Shuffle” de Springsteen et ‘”Astral Weeks” de Van Morrison. Du coup, je commence à me dire que mon Top 5 est cohérent puisque “Astral Weeks” y figure également…
 

De tou(te)s les artistes que j’admire, Rickie Lee Jones est celle avec laquelle j’entretiens la relation la plus étrange.

J’ai d’abord découvert son premier album quand j’avais 15-16 ans. Ce devait être en 2000, il me semble. J’ai eu un coup de foudre, un vrai ! Je ne me suis jamais lassée de cet album (et ne m’en lasserai jamais…). Je l’ai écouté dix fois, cent fois, mille fois ! J’ai appris par coeur les paroles et calqué sa façon de chanter si atypique et si authentique…

Elle était ce que je voulais devenir : décalée, bohème, généreuse, positive, croquant la vie à pleines dents…

 

 

Après un détour par “It’s Like This” (2000) et un coup de coeur pour sa reprise de “For No One” des Beatles, je suis tombée sur “Pirates”… Et là, deuxième coup de foudre !

Avec cet album, elle me laissait entrer dans son esprit. Elle voulait me faire comprendre ce qu’elle ressentait, ce qui la faisait souffrir… Quel choc ! Tant de noirceur, de souffrance, de déceptions mais aussi tant d’espoir, de courage et de dignité ! Je l’ai trouvée épatante… :O

 

Ensuite, je me suis procurée “The Evening Of My Best Day” (2003). J’ai craqué pour “Little Mysteries”, “A Tree On Allenford” et “A Face In The Crowd” et j’ai poursuivi ma quête.

Une petite pause sur l’album “Pop Pop” (1991) qui me fait l’effet d’une improvisation dans la douceur d’une soirée d’été… grisant, envoûtant…

Puis, j’ai enchaîné sur “Magazine” (1984). Quel régal ! Avec ce morceau instrumental en guise d’introduction sur “Prelude To Gravity”…

“Gravity”, “Juke Box Fury”, “Magazine”, “The Real End” et “Runaround” m’ont conquise.

 

Aujourd’hui, je continue sur ma lancée avec “Flying Cowboys” (1989), “Naked Songs” (1995) ou le très récent (et très réussi) “Balm In Gilead” (2009). Rickie Lee Jones m’étonnera toujours par son ouverture d’esprit et ses audaces musicales. Elle refuse toute étiquette, ne correspondra jamais à UN genre musical, préférant s’amuser plutôt que convaincre le grand public…

 

 

Je m’identifie toujours autant à elle. Je me retrouve dans son imagination débridée et loufoque, dans son esprit ambivalent, dans sa conception de la vie, dans son attrait pour le jazz, le blues, la country, la folk… Elle est mon double (en bien plus célèbre et un peu plus âgé :p).

 

Je sais qu’il me reste encore pas mal d’albums à écouter mais je prends mon temps. Rickie Lee Jones et moi, c’est pour la vie et je veux savourer chaque minute…