Il faut se rendre à l’évidence, je vieillis… et mes idoles aussi…
Bruce fêtera ses 62 ans le 23 septembre prochain.
Keith se rapproche gentiment des 68 ans…
Bob est désormais septuagénaire…
Quant à Sting, il soufflera ses 60 bougies le 2 octobre.
Pour m’aider à passer le cap (oui c’est dur pour moi aussi…:$), il a décidé de me sortir le grand jeu !
Ainsi, il célèbrera son anniversaire et ses 25 ans de carrière solo lors d’un grand concert au Beacon Theatre le 1er octobre (et à minuit, on se lèvera tous pour chanter “Un ptit beurre day to you”… ).
Pour rendre cet évènement encore plus immanquable, le Sting a réuni quelques potes…
Vous pourrez donc croiser entre autres Stevie Wonder (dont l’intervention à l’harmonica sur Brand New Day me rend toute frétillante), Billy Joel, Lady Gaga (!), Mary J. Blige, Herbie Hancock, Will.I.Am (tu vois que mes idoles sont au top de la hype !) et bien sûr son vieil ami de déconnade… Bruce Springsteen !
Bruce Springsteen & Sting
Me dîtes pas que c’est pas vrai !
C’est assurément un concert à ne pas louper pour ceux qui se trouvent du bon côté de l’Atlantique (ou ceux qui ont un jet privé… et qui se sentant l’âme philanthrope, décideraient de m’inviter là-bas…moi, j’dis ça…) !
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Sting a également prévu de sortir un coffret méga-pas croyable-delamortquitue pour ces 25 ans de carrière.
L’objet, sobrement intitulé “Sting : 25 years” contiendra 3 CDs de 45 morceaux remastérisés, un DVD avec un live paraît-il inédit, un livret avec des photos, les paroles des chansons et une introduction présentée par Sting himself. (franchement, rien que pour voir les petits yeux bleus malicieux de Sting, j’achète !)
Vous aurez compris, il va falloir raquer car ce petit bijou a un prix : 99 € !
ô tristesse ! ô sadisme que de publier un tel coffret le même mois que les impôts…
Samedi soir, grâce à l’Agent J*, j’ai eu la chance d’assister au concert tant attendu de Lady Gaga au POPB.
Vous me connaissez… A la base, je ne suis pas une adepte des sons synthétisés et du boom-boom commercial contemporain…
Mais Lady Gaga est une tarée, une voix que j’apprécie et surtout c’était sa première série de concerts de grande ampleur. A ne pas manquer donc !
Ainsi, je m’y suis rendue, partagée entre l’appréhension et la curiosité.
Premier constat : Lady Gaga attire tous les publics…
Des midinettes kikoulol aux couples de jeunes actifs bien sous tous rapports en passant par le travesti peroxydé, Lady Gaga a su conquérir (et/ou attiser la curiosité d’) un public extrêmement large.
Deuxième constat : Lady Gaga est une performeuse !
Deux heures de show, une dizaine de costumes tous plus démentiels les uns que les autres, des chorégraphies surtravaillées, une organisation titanesque, la demoiselle de 24 ans (oui oui 24 ans !!) a vu les choses en grand pour sa première tournée.
Elle danse, elle hurle. Elle s’agite dans des décors mêlant références musicales, religieuses et slogans contestataires. Elle raconte des histoires de monstres et de bal costumé !
(Cette robe de mariée futuriste a la particularité étrange de fonctionner comme un paon… les faisceaux blancs au dessus se déploient pour faire la roue !)
Troisième constat : Lady Gaga est une folle à lier sur talons hauts…
A chaque fois que la chanteuse se change, des “interludes” vidéos sont projetés sur l’immense rideau qui recouvre la scène.
Et là, je dois avouer que j’ai moins été emballée…
Des scènes douteuses de torture, de sang et autres étrangetés incongrues s’immiscent dans le spectacle sans qu’on sache trop bien pourquoi !? Pour choquer, sans doute… mais je n’en vois pas vraiment l’utilité… ça me gâche un peu le plaisir…
Quatrième constat : Le show à l’américaine, c’est cool… mais j’ai besoin d’authentique.
Pendant le concert, j’en ai pris plein la figure. Cela tombait bien, c’était tout à fait ce que j’attendais.
Mais je me suis aussi rendue compte en entendant la diva nous compter son amour pour Paris, “sa ville préférée après New-York” et son très second degré “I hate money” que j’étais une fille plus roots… une adepte des concerts qui partent dans tous les sens, sans ligne de conduite, sans millimétrage précis, sans faux-semblant… sans fausse rebellion et sans strass à toutes les sauces…
Oui, le concert était d’enfer. Oui, Lady Gaga a une personnalité incroyable !
Mais, le fait que le concert soit parfaitement orchestré m’a un peu gonflé. J’aurais aimé que l’organisation dérape un peu juste pour rendre l’artiste plus accessible ou plus humaine. Cette superproduction éloigne finalement Lady Gaga de son public au lieu de profiter de cette formidable occasion de créer un vrai lien entre les deux. Dommage…
(Bon, on le voit peut-être pas sur la photo mais le monstre était vraiment effrayant… j’ai eu un petit mouvement de recul en le voyant bouger et s’avancer vers le public… moi, peureuse ? Pfff, N’IM-POR-TE QUOI !!)
Cinquième constat (attention celui-ci est une mini bombe nucléaire…) : J’aime le boom boom commercial (dans une certaine mesure…) !
Au final, je me suis bien amusée !
J’ai beaucoup dansé.
Je me suis démontée le cou à force de fixer les écrans géants.
J’ai multiplié les pointes de danseuse pour entrevoir les costumes et les chorégraphies de la miss.
Je n’ai pas encore récupéré mes tympans ni ma voix depuis la semaine dernière… mais c’était FUN !
J’ai découvert un univers très riche. J’ai été époustouflée par ses robes rétro-futuristes (oui, c’est possible!), par son excentricité calculée et par ses chansons ultra-rythmées.
Je me suis suprise à attendre avec impatience la seule chanson que je connaissais d’elle : Poker Face. Je l’ai même trouvée trop courte !
J’ai également été choquée de voir que l’Agent J* connaissait 80% des paroles () et qu’il avait plus de succès que moi auprès de la gente masculine !
Mes coups de coeur “déhanchement de fesses/bouge ton body body” : “Poker Face” “Telephone”, “Paparazzi”.
Elle repassera en France pour une série de deux concerts au POPB, les 22 et 23 octobre.