Celui de gauche, c'est Yo-Yo Ma. Celui de droite, Ennio Morricone

Ecstasy de l’or(eille)…

Bon, pour ceux qui ont compris le titre, mon jeu de mots est pourri mais j’étais trop concentrée sur cette splendeur pour vous pondre un intitulé décent.

 

Si je vous dis “Western…”, des chefs d’oeuvre comme “Mon Nom est Personne”, “Il était une fois dans l’Ouest” ou encore “Le Bon, La Brute et Le Truand” vous viendront sans doute à l’esprit.

Derrière ces trois grands films se cache le génie créatif d’Ennio Morricone.

 

Je suis sûre qu’avec ce court extrait, vous allez me dire : “Aaaah mais ouiii, Ennio Morricone !! Bien sûr !!”


 

Laissez-moi vous dire que c’est un sacré bonhomme le Ennio !

Il a contribué à nous faire aimer un nombre incalculable de films (bon, étant complètement timbrée, j’ai compté et il a créé 626 B.O en tout… prolifique, c’est le mot que tu cherches, cher lecteur!)


Je suis sûre que vous mourrez d’envie de savoir quel est mon morceau préféré !

Ouiii, c’est “l’Estasi Dell’ Oro” du film “Le Bon, la Brute et le Truand”.

Bravo, belle perspicacité !!

 

Celui de gauche, c'est Yo-Yo Ma. Celui de droite, Ennio Morricone

Initialement créé en 1968 pour les besoins du film, le morceau a été réorchestré plus de trente ans plus tard, en 2004 par le maître lui-même avec la collaboration du violoncelliste sino-américain de talent, Yo-Yo Ma.


Le résultat est époustouflant.

Prenez le temps de l’écouter, le morceau est court (seulement 4 minutes) et chaque note est un hold-up !


 

Encore une fois, cette perle musicale m’a été soufflée par l’Agent J*, grand mélomane et “Premier sur les B.O”

 

Quiet days are over …

Récemment, j’ai eu un coup de coeur… comme j’en avais pas eu depuis quelques mois…

Je suis tombée un peu par hasard sur une chanson que tout le monde connaissait depuis au moins un an et demi.

Je ne me rappelle même plus comment je l’ai découverte mais je me plais à imaginer qu’il y a un peu de magie là-dedans.

 

 

Quoi qu’il en soit, aux premiers échos de voix de cette chanteuse, j’ai senti la Brucette qui s’etait enfouie à l’intérieur de moi depuis un petit moment s’émouvoir.


Une fois le refrain lancé, je l’ai sentie se réveiller d’un coup et coller son oreille contre moi pour mieux entendre.

Au deuxième couplet, elle a tenté un petit coup de l’intérieur pour se rapprocher de cette artiste intrigante mais sans succès. Le temps lui avait joué de mauvais tours et l’avait ensevelie sous la somme de soucis quotidiens, de stress et de riens toujours plus urgents à régler.

La rythmique de la chanson s’accélérant soudain, notre Brucette fragilisée mais volontaire a commencé à se débattre de toutes ses forces pour sortir de son carcan.

J’ai senti le roux de ma chevelure s’accentuer, mes ongles pousser et se transformer en griffes, mon pouls s’emballant dans l’excitation. La Brucette a alors retrouvé son courage et s’est emparée de moi d’un seul coup, renforçant le vert de mes yeux, me rendant mon voile de naïveté et mon caractère enthousiaste, m’emplissant d’un sentiment de puissance et de liberté.

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Comme si ce n’était pas assez, elle m’a forcée à pousser les meubles autour de moi, à éteindre la lumière, à agiter les bras, les jambes, le bassin, la tête, à danser frénétiquement juste comme ça, sans raison, parce que c’est trop bon…

Elle m’avait manquée ma petite rebelle rousse !

Mais qu’on se le dise, il faudra désormais compter avec elle !!

La Brucette est de retour…

LA posture rock par excellence !

Aeromaniac

Cela fait près de deux mois que j’ai replongé dans l’aventure Aerosmith.

Entre les DVD de leurs concerts, les petits prix FNAC sur leurs CDs et l’Agent J* qui m’offre une tasse à l’effigie du groupe pour emmener au bureau, je VIS Aerosmith…

Je me passe quinze fois par semaine la chanson “Dream On” quand je travaille.

Je me surprends à imiter Steven Tyler dans le clip “Pink” dans la journée : rien de tel qu’une grosse grimace de la bouche et une posture rock pour aller prendre son petit-déj ou courir après son train.

LA posture rock par excellence !

J’ai regardé Mrs Doubtfire pour la dix-millième fois rien que pour pouvoir faire de l’Air Guitar comme Robin Williams sur “Dude (looks like a lady)”.

Parfois, je me lève brusquement de mon bureau croyant reconnaître l’air de “Janie’s got a gun” ou “Jaded” (et je passe pour une timbrée)

 


De peur de devenir gentiment monomaniaque (comment ça “c’est déjà le cas” ?), j’ai entrepris de me désintoxiquer en douceur.

Pour éviter toute rupture brutale avec le groupe qui risquerait illico de me pousser dans les extrêmes (achat de dédicaces collector de Steven sur Internet, écriture de lettres de fan, inscription sur des forums spécialisés, utilisation de paroles du groupe dans une conversation banale…), j’ai opté pour un plan en 3 phases :

– Phase 1 : Les larmes de crocodile

– Phase 2 : Les raisins de la colère

– Phase 3 : La tromperie du cerveau

Voyons cela plus en détail …

Phase 1 : Les larmes de crocodile

Toute rupture passe par une période plus ou moins longue de petite déprime pendant laquelle il peut nous arriver d’écouter des chansons dégoulinantes d’amour ou de désespoir.

Ne poussons tout de même pas le bouchon trop loin, les Maurice !

Rupture à l’amiable d’accord, mais ce n’est pas une raison pour écouter de la musique tartignole !

Donc pour cette première phase, je choisis le bon compromis en me jetant corps et âme dans l’écoute du sublime morceau “I Don’t Wanna Miss A thing”.

Le titre est présent sur la B.O du film “Armaggeddon”.

Synopsis : Papa Willis et Chéri Affleck partent sauver le monde d’un astéroïde géant pendant que Princesse Liv est toute seule sur Terre à les regarder sur les écrans de la NASA et à se faire du mouron toute la journée.

Le côté larmoyant “oh non ne meurs pas, je ne peux pas vivre sans toi”  auquel on aurait pu s’attendre est squizzé par l’interprétation rocailleuse de Tyler.

L’orchestre symphonique donne énormément de profondeur aux paroles. Le texte en lui-même est une jolie déclaration pleine de fraîcheur.

Quant au clip, il y a du bon et du mauvais …

– La présentation du groupe : RAS (mélange de costumes gothiques rock et de centaines de violons dans un décor mi NASA mi paysage lunaire. Efficace !)

– Les extraits du film : Là, ça pêche un chouïa …

Si on oublie le côté “Héros américains sauvant le monde (encore ?)”, le tandem Affleck-Willis et les space cowboys qui les accompagnent rendent le film divertissant.

Mais alors, pourquoi nous coller des scènes de Liv en train de pleurnicher ??

Comprends pas …

La seule chose qu’on veut, nous, c’est du rock (baby) !!

Certes, ce n’est pas facile pour elle. Elle s’est égarée quelque part entre un complexe d’Oedipe et l’envie de vivre avec son Prince Charmant.

Mis à part le côté rigolo “c’est mon papa qui chante dans le générique du film”, je ne vois pas trop l’intérêt de mettre des plans de Liv Tyler en train de pleurer la mort de son papounet chéri.

C’est, à mon sens, le seul point négatif du clip.

Une petite anecdote d’ailleurs en passant : la veille du tournage, Steven Tyler s’est blessé au genou. Obligé de porter une attelle, il avait du mal à se mouvoir.

Pour masquer ce petit handicap, le réalisateur a choisi de faire de nombreux gros plans de lui ! Hop hop hop, ni vu, ni connu !