Mon dernier coup de cœur fêtait son anniversaire jeudi et j’ai complètement oublié de lui souhaiter !
Joyeux anniversaire Jake !
19 ans ! Mais comment peut-il avoir seulement 19 ans ? (le premier qui me sort un “oh comme Justin Bieber” se prend un disque de Bruce dans la face !)
Pour obtenir un Jake Bugg de 19 ans d’âge pur et sans conservateurs, mélangez un litre de culture pop-rock britannique, 500 ml de fascination pour le blues et la country made in US et une pincée de curiosité pour l’électro.
On y ajoute une enfance à Nottingham, une langue bien pendue et un look à la Keith Richards dans ces jeunes années.
On obtient un jeune anglais un brin nerveux dont on ne sait s’il se cache derrière sa nonchalance par mépris ou par pudeur.
S’il n’était pas aussi doué, on lui en collerait une mais vu qu’il propose du lourd, on lui conseillera simplement d’être un peu plus généreux avec son public quand il est sur scène. (Quand je dis “on”, je parle pour moi et mes autres moi. Schizophrénie, je crie ton nom !)
Pour les influences, j’entends du Oasis of course, des Beatles, du Dylan, du Pretty Things, des Rolling Stones, du Johnny Cash, du The Verve, enfin bon, de l’anglais et de l’américain de choix !
Tout le monde s’accroche à son rosbif, on l’écoute :
Ligthning Bolt
Ah ah, ça tabasse comme du bon vieux rock crasseux ça, j’aime bien !
Two Fingers
J’ai moins aimé celle-ci mais je lui accorde un refrain à la Oasis qui me plaît bien.
Taste It
La plus facile à écouter mais tout de même ma préférée car c’est également la plus péchue, je sais, je suis faible.
Country Song
Country Song est la chanson la plus Dylanesque de l’album. La façon de chanter, la façon de gratter… tout me rappelle “Girl from The North Country” et c’est volontaire !
Someplace
Une de celles qui me font penser qu’il n’est pas simplement un artiste de “reprises old-school” mais qu’il sait aussi apporter un brin de fraîcheur.
Convaincus ?