Steven Tyler

Dream until your dreams come true

Initialement, c’est l’agent J* qui m’a permis de redécouvrir cette chanson. Elle était enfouie dans un coin de ma tête, un coup de coeur périodique que je n’avais pas eu le temps d’exploiter…

Il me l’a fait écouter au calme, avec l’orchestre symphonique derrière, le chant et les cris félins de Steven Tyler, le solo affûté de Joe Perry… un mélange de parfaite maîtrise et de liberté sauvage… tout ce que j’aime !

Steven Tyler a bossé par à-coups sur cette chanson pendant 6 ans et a réussi à la terminer avec l’aide du reste du groupe à l’âge de 25 ans.

La chanson a servi de single sur leur 1er album “Aerosmith” sorti en 1973.

A l’époque, le groupe avait signé chez Columbia. Ils étaient sur la sellette en attendant un premier single choc qui conforterait leur potentiel aux yeux de la maison de disque. A l’écoute de “Dream On”, la major a été convaincue et l’aventure a pu débuter pour Tyler et ses acolytes.

Pour autant, l’album n’a pas franchement connu un succès immédiat. Columbia n’a fait que très peu d’efforts pour le promouvoir car, dans le même temps, sortait également le 1er album d’une future superstar du rock n’ roll : Bruce Springsteen (il me dit qu’il s’excuse, il ne savait pas…).

Album "Aerosmith"

Album “Aerosmith”

Au delà de toutes ces anecdotes historiques, j’adore cette chanson car je me retrouve complètement dans le message qu’elle véhicule…

Sing with me, sing for the year

Sing for the laughter, sing for the tears

Sing with me, if it’s just for today

Maybe tomorrow the good Lord will take you away…


Bon… et puis, comme vous le savez, je suis en kiff sur Steven Tyler, ses cheveux longs, ses fringues sorties de l’espace, sa bouche biologiquement énigmatique et ses foulards de micro… (je fais pareil sur mon sac depuis quelques années, the rock n’ roll touch, y’a que ça de vrai ! )


Steven Tyler

Cette chanson est aussi parfaite pour se concentrer.

Je l’écoute deux fois par jour au boulot (recommandée en début de matinée et pour clore la journée ).


Raaah ça y est, je sens que je vais succomber à la tentation …

Ce week-end, je vais à Disney faire l’attraction Rock n’ Roller Coaster Aerosmith… question de survie ! 

Justin Nozuka - U I Wind Land And Sea

Women, put your earphones on !

Je ne vous avais pas parlé du concert de Justin Nozuka auquel j’avais assisté au mois d’Octobre de l’année dernière.

J’avais été un chouïa déçue par sa prestation. Il était très souriant, visiblement heureux d’être parmi nous mais manquait d’expérience et d’aisance sur scène. Il avait un peu de mal à sortir du cadre de l’album et à apporter une valeur ajoutée “live” par rapport à l’album.

Justin Nozuka

Son premier album était très prometteur : belle voix, écriture élaborée mais perfectible, instrumentation réfléchie, rythme entraînant… un bon début pour le jeune homme de 19 ans à l’époque.

J’appréhendais un peu (comme toujours) son deuxième album.

Allait-il transformer l’essai ? Se vautrer lamentablement ? Ou au contraire m’emmener ailleurs ?

Son deuxième album “U I Wind Land And Sea” est sorti en mai dernier.

Quelle agréable découverte !

Justin Nozuka - U I Wind Land And Sea

Dès la première chanson, Justin joue la carte de l’évasion avec le tribal “Gray”… et ça, j’adore !

Puis, il me transporte loin avec mon amoureux sur le progressif “Love” !

Il m’assène ensuite un entêtant “Carried You” qui me reste en tête une bonne partie de la journée.

Et c’est comme ça tout au long de l’album…

C’est comme découvrir une nouvelle planète ! Bizarrement, en écoutant l’album, j’ai beaucoup repensé au film Avatar. Si je devais associer une couleur à ce disque, ce serait le bleu !

Le bleu du ciel, le bleu de l’eau, le bleu roi, le bleu marine, le bleu turquoise ! (Oui, je suis sobre… Non, je n’ai pas eu un apéro arrosé… Non, je ne suis pas la fille d’Edouard Baer…)


Cet album est un album bleu. Il a quelque chose de très spirituel. Certaines chansons sont comme des mantras, des prières ou des rêveries.

Le titre de l’album a d’ailleurs été judicieusement choisi !! Tout y est.

Le vent, les immenses prairies, la mer, lui et nous…


Cet album est une réussite !

J’ai terriblement envie de le revoir sur scène pour le redécouvrir lui et sa nouvelle planète et me laisser de nouveau convaincre en direct live.


Mes coups de coeur :


Gray (Attention, cette chanson peut vous pousser à danser bizarrement. Merci de prévenir votre entourage !)


Love (Attention, cette chanson peut vous faire dire aux gens que vous aimez que, justement, vous les aimez!)


Woman Put Your Weapon Down (Attention, cette chanson peut vous inciter à rejoindre un mouvement pacifiste!)


Unwoken Dream (King With Everything) (Attention, cette chanson peut vous faire penser que Justin a fumé some weeds…  )


Alors, vous l’achetez ou vous l’achetez ?


C’est la panique dans ma discothèque !!!!!

Depuis quelques semaines, c’est la panique sur mes comptes Deezer, Spotify, sur mes lecteurs WMP et iTunes, sur ma chaîne Hifi et dans mon iPod… : Panic! At The Disco s’est emparé des ondes !!

Je connaissais ce groupe depuis un petit moment mais c’est l’ami Eric B. qui a réveillé mes esgourdes en m’envoyant “Nine In The Afternoon” via Spotify il y a 3 semaines.

Grand Dieu !!! Un déluge d’instruments, de pulsations, de “boom-boom shack” dans ma tête, d’énergie dans mon corps ; les pieds qui frappent mécaniquement le sol, les lèvres qui s’articulent en mots incompréhensibles… je suis prise de frénésie !

A entendre les voix, je m’attendais à des mecs ayant pas mal roulé leur bosse, dans le circuit depuis longtemps, ayant changé plusieurs fois de formation musicale… encore une fois, je suis bien tombée à côté…


Panic At The Disco – Nine In The Afternoon

Ils ont tous moins de 25 ans, des têtes de bébés. Ils manient les combinaisons instrumentales comme c’est pas permis.

La première fois que je les ai entendus, de multiples noms me sont venus en tête : The Kinks, The Beatles, The Beach Boys…

Le groupe Panic! At The Disco a été fondé en 2004. Initialement composé de Brendon Urie (piano), Spencer Smith (batteur), Jon Walker (bassiste) et Ryan Ross (guitariste), le groupe a connu en 2009 quelques changements avec le départ de Jon et Ryan qui ont préféré se lancer dans une nouvelle aventure avec “The Young Veins”.

Encore passionnés par le son de Panic!, les deux premiers ont, eux, choisi de continuer sur leur lancée en recrutant Dallon Weekes à la basse et Ian Crawford à la guitare pour remplacer leurs anciens camarades.

Ils sont actuellement en train de préparer le quatrième album du groupe. Pas de concert prévu en France pour le moment. Il faudra attendre leur prochaine tournée.

Quant à The Young Veins, ils s’en donnent à coeur joie avec une foultitude de dates aux Etats-Unis et au Canada cet été : http://theyoungveins.com/

Merci de m’avoir rafraîchi la mémoire, sieur Eric !! 

NB : Avec ou sans point d’exclamation, “Panic! At The Disco” ou “Panic At The Disco” reste le même groupe. Il s’agit juste d’un oubli, d’une flemme ou d’un pied de nez de la part des musiciens. Perso, je préfère avec. Etonnant, non !!!!!!!!?