Imaginez-vous une Brucette survoltée mais paumée en train de choisir un thème, une police, un nom, passant des heures à rédiger son 1er article…
Ça y est, vous êtes figurés ? (pff, je sais que vous êtes encore occupés à baver sur le cupcake, bande de morfals ! ^^)
Deux ans plus tard, que de changements !
WordPress est entré dans ma vie et lui et moi, on s’aime. J’ai un tout beau design tout neuf made in l’Agent J*(qui, entre nous soit dit, est un génie, regardez-moi ce chef d’oeuvre ! :p) et des tas de gadgets que je ne comprends pas toujours mais qui ont trop la classe. :)
Alors pour vous remercier et fêter ces deux merveilleuses années ( delightful ! ), je vous offre trois cadeaux…
Tout d’abord, deux délicieuses nouvelles : le 3ème album de James Morrison, “The Awakening” sortira le 26 septembre (j’en frétille d’avance).
Enfin, un dernier cadeau avec le clip tout tendre de “I Won’t Let You Go” qui figurera également sur son nouvel album.
Je suis sûrement partiale dans la mesure où James et moi sommes mariés depuis de nombreuses années… mais ce clip n’est-il pas fondant comme un nounours en chocolat dans un nuage de chantilly ? (rontudjiu de cupcake…ça y est, j’ai faim…)
Le week-end dernier, l’agent J* et moi étions en vadrouille dans nos belles régions françaises. Une occasion pour nous de mettre la musique à fond dans la voiture et de chanter comme des dératés…
En mode shuffle sur le lecteur MP3 du sieur, nous sommes tombés sur la sublissime “Earth Song” de Feu Michael Jackson et une grosse prise de conscience s’est opérée dans ma petite tête !
Comment autant de génie peut-il être réuni sur un seul morceau … ???
Comment a-t-il réussi à concentrer autant d’émotion, d’harmonie, de puissance et de communion en 7 minutes ?
Et cette délicate progression rythmique qui explose en cris de colère …
Alors oui, je l’admets, à sa mort, j’ai été carrément distante … tous ces gens qui, après des années de … “retenue” (?), pleuraient au génie perdu… Tout ce cirque m’a laissé perplexe ! J’ai trouvé ça gentiment hypocrite de la part de certains de se réveiller après coup pour le remercier alors qu’il en aurait sans doute eu besoin avant.
Je ne suis pas non plus rentrée dans le jeu du “Vite vite, c’est le moment de racheter tous ses albums”.
Grande nouvelle ! Ce n’est pas parce qu’un artiste est mort qu’on ne trouvera plus ses disques en rayon… ça se saurait…
En conséquence, la mort de MJ m’est passée au-dessus…
Mais, alors que j’entame un sublime décrochage de “What about us ?” dans les aigus (travaillant par la même occasion à rendre l’agent J* totalement sourd), je me rends compte que ce bougre de Michael Jackson m’a quand même fait bien tripper toutes ces années…
De gamine à aujourd’hui, le King of Pop a toujours été présent en toile de fond, auprès d’artistes comme Queen ou le King Elvis qui, sans être mes artistes fétiches, ont contribué à me rendre accro à tout ce qui ressemble de près ou de loin à du rock.
Oui, c’était un as ! Oui, ses chansons ont parfois été de vraies révolutions ! Oui, j’ai instinctivement envie de bouger mon body-body à l’écoute de “Can You Feel It ?”, de “Black or White” ou encore de “Thriller” !
Profitons donc de ce dimanche délicieux pour replonger dans le monde de MJ en lui souhaitant d’avoir trouvé de vieux potes pour swinguer là où il est à présent…
Il y a plusieurs mois, grâce à “So Music”, j’ai eu l’occasion d’assister à un concert des Maroon 5 à l’hôtel Westin à Paris avant la sortie de leur dernier album “Hands All Over”.
Je vous précise le lieu non pas pour me la raconter, franchement c’est pas mon genre … mais parce que la salle était absolument étourdissante !
A vrai dire, je pense qu’elle m’a carrément tapée dans l’oeil parce que j’ai dû déformer un chouïa la réalité à ce moment-là. Dans mes souvenirs, tout m’apparaît un peu tamisé, les enluminures me font des clins d’oeil et les personnages sur les peintures se battent pour attirer mon regard. Et puis, au bout d’un moment, la musique a atteint délicatement mes oreilles et m’a sorti de ma légère ivresse.
J’ai quand même gardé la tête en l’air vers le plafond pendant cinq bonnes minutes et puis, j’ai percuté que la musique que j’entendais était du rock, du sacré bon rock même, que ça envoyait grave et que c’était quand même Maroon 5 donc j’ai fait un refocus…
Très honnêtement, je m’attendais à un truc pop midinette avec deux types qui se la racontent parce qu’ils savent jouer trois notes, un chanteur qui s’exhibe parce qu’il se trouve canon et une Brucette qui se fait chier toute la soirée…
Que d’a-priori ! Que d’a-priori !
Nom d’une pipe en bois, c’que c’était bien !
J’étais trop petite donc je n’ai pas vraiment vu les musiciens ni les ” tatouages sexys” d’Adam Levine mais en revanche, j’ai pu écouter attentivement chaque note et chaque instrument.
Pour ce dernier opus, ils se sont entourés de Robert John “Mutt” Lange, également producteur du célèbre “Back In Black” d’AC/DC en 1980 ou encore du morceau “(Everything I Do) I Do It For You” de Bryan Adams.
Avec “Hands All Over”, on est loin du puissant son d’AC/DC mais les Maroon 5 en ont quand même dans le caleçon. C’est en live qu’ils donnent la pleine mesure de leur talent. Mais en attendant un hypothétique album live, on se contentera de l’album studio.
Ma chanson préférée (voire même culte) est “Never Gonna Leave This Bed”.
Le refrain est un cyclone instrumental, un gros bordel… ça me plaît !
En outre (oui, je sais, je parle bien…:p), cette chanson est d’un romantisme incroyable. Si je ferme les yeux, mille scénettes ultra-romantiques se mettent à défiler dans ma tête…
Pff, non mais c’est quoi cette curiosité mal placée ? Comment ça “par exemple ?”…
Bon ok, par exemple, je m’imagine hilare en train de faire des bulles de savon avec mon amoureux mais bon, chacun s’imagine ce qu’il veut (je sais, je vais prendre rendez-vous chez un médecin…) .
C’est un disque de Maroon 5 donc c’est full love-oriented et j’avoue que j’aurais aimé un peu plus de trash ou de rock pas propre mais …je ne peux pas leur en vouloir, ils se sont appliqués et l’album est réussi.
A écouter également sur le même disque …
Stutter (rythmé, efficace, clairement taillé pour une diffusion radio)
Runaway (rien que pour les petits “Ruuuuunawaaaay” désespérés de Levine sur la fin…)