C’est la panique dans ma discothèque !!!!!

Depuis quelques semaines, c’est la panique sur mes comptes Deezer, Spotify, sur mes lecteurs WMP et iTunes, sur ma chaîne Hifi et dans mon iPod… : Panic! At The Disco s’est emparé des ondes !!

Je connaissais ce groupe depuis un petit moment mais c’est l’ami Eric B. qui a réveillé mes esgourdes en m’envoyant “Nine In The Afternoon” via Spotify il y a 3 semaines.

Grand Dieu !!! Un déluge d’instruments, de pulsations, de “boom-boom shack” dans ma tête, d’énergie dans mon corps ; les pieds qui frappent mécaniquement le sol, les lèvres qui s’articulent en mots incompréhensibles… je suis prise de frénésie !

A entendre les voix, je m’attendais à des mecs ayant pas mal roulé leur bosse, dans le circuit depuis longtemps, ayant changé plusieurs fois de formation musicale… encore une fois, je suis bien tombée à côté…


Panic At The Disco – Nine In The Afternoon

Ils ont tous moins de 25 ans, des têtes de bébés. Ils manient les combinaisons instrumentales comme c’est pas permis.

La première fois que je les ai entendus, de multiples noms me sont venus en tête : The Kinks, The Beatles, The Beach Boys…

Le groupe Panic! At The Disco a été fondé en 2004. Initialement composé de Brendon Urie (piano), Spencer Smith (batteur), Jon Walker (bassiste) et Ryan Ross (guitariste), le groupe a connu en 2009 quelques changements avec le départ de Jon et Ryan qui ont préféré se lancer dans une nouvelle aventure avec “The Young Veins”.

Encore passionnés par le son de Panic!, les deux premiers ont, eux, choisi de continuer sur leur lancée en recrutant Dallon Weekes à la basse et Ian Crawford à la guitare pour remplacer leurs anciens camarades.

Ils sont actuellement en train de préparer le quatrième album du groupe. Pas de concert prévu en France pour le moment. Il faudra attendre leur prochaine tournée.

Quant à The Young Veins, ils s’en donnent à coeur joie avec une foultitude de dates aux Etats-Unis et au Canada cet été : http://theyoungveins.com/

Merci de m’avoir rafraîchi la mémoire, sieur Eric !! 

NB : Avec ou sans point d’exclamation, “Panic! At The Disco” ou “Panic At The Disco” reste le même groupe. Il s’agit juste d’un oubli, d’une flemme ou d’un pied de nez de la part des musiciens. Perso, je préfère avec. Etonnant, non !!!!!!!!?

We are “born to run” so “keep on running” !!

Un vent frais souffle sur la pop-folk américaine en ce moment !! 

Je vous avais déjà parlé de Robert Francis dans mon humeur du 16 janvier.

Cette semaine, j’ai enfin pu écouter un peu plus attentivement son album “Before Nightfall”.

Ce jeune artiste américain de 22 ans a réussi un coup de maître avec ce deuxième album, très abouti.

Après “Junebug”, j’ai craqué pour la chanson “Keep On Running”.



Ce morceau me rappelle l’indispensable “Born To Run” de Springsteen sorti sur l’album du même nom en 1975.

Même envie de liberté, même course effrenée pour la survie, même rythme entêtant…

Robert Francis maîtrise à merveille cette chanson qui, pourtant, pourrait être bien plus grosse que lui.

Il stoppera sa course en France le 23 juin (hey, ce sera ma fête en plus ) au Trabendo.

Si l’un(e) d’entre vous me dit où je peux encore réserver des places pour ce concert, je jure d’écrire un article à sa gloire !! 

Il sera également de retour en France pour une série de concerts fin novembre (mais il est hors de question que j’attende jusque là !)

Je me rendrai certainement au showcase qu’il donne à la Fnac Saint Lazare samedi prochain (le 19) à 16h.

En espérant vous y croiser (rousse, yeux clairs, grosses cernes d’insomniaque, tâche de chocolat sous la bouche, borsalino beige et foulard multicolore qui fait “gling gling”)

[Live Report] Si seulement j’étais moins exi-chiante… : La Gaga en concert !

Samedi soir, grâce à l’Agent J*, j’ai eu la chance d’assister au concert tant attendu de Lady Gaga au POPB.

Vous me connaissez… A la base, je ne suis pas une adepte des sons synthétisés et du boom-boom commercial contemporain…

Mais Lady Gaga est une tarée, une voix que j’apprécie et surtout c’était sa première série de concerts de grande ampleur. A ne pas manquer donc !

Ainsi, je m’y suis rendue, partagée entre l’appréhension et la curiosité.



Premier constat : Lady Gaga attire tous les publics…

Des midinettes kikoulol aux couples de jeunes actifs bien sous tous rapports en passant par le travesti peroxydé, Lady Gaga a su conquérir (et/ou attiser la curiosité d’) un public extrêmement large.



Deuxième constat : Lady Gaga est une performeuse !

Deux heures de show, une dizaine de costumes tous plus démentiels les uns que les autres, des chorégraphies surtravaillées, une organisation titanesque, la demoiselle de 24 ans (oui oui 24 ans !!) a vu les choses en grand pour sa première tournée.

Elle danse, elle hurle. Elle s’agite dans des décors mêlant références musicales, religieuses et slogans contestataires. Elle raconte des histoires de monstres et de bal costumé !

(Cette robe de mariée futuriste a la particularité étrange de fonctionner comme un paon… les faisceaux blancs au dessus se déploient pour faire la roue !)


Troisième constat : Lady Gaga est une folle à lier sur talons hauts…

A chaque fois que la chanteuse se change, des “interludes” vidéos sont projetés sur l’immense rideau qui recouvre la scène.

Et là, je dois avouer que j’ai moins été emballée…

Des scènes douteuses de torture, de sang et autres étrangetés incongrues s’immiscent dans le spectacle sans qu’on sache trop bien pourquoi !? Pour choquer, sans doute… mais je n’en vois pas vraiment l’utilité… ça me gâche un peu le plaisir…


Quatrième constat : Le show à l’américaine, c’est cool… mais j’ai besoin d’authentique.

Pendant le concert, j’en ai pris plein la figure. Cela tombait bien, c’était tout à fait ce que j’attendais.

Mais je me suis aussi rendue compte en entendant la diva nous compter son amour pour Paris, “sa ville préférée après New-York” et son très second degré “I hate money” que j’étais une fille plus roots… une adepte des concerts qui partent dans tous les sens, sans ligne de conduite, sans millimétrage précis, sans faux-semblant… sans fausse rebellion et sans strass à toutes les sauces…

Oui, le concert était d’enfer. Oui, Lady Gaga a une personnalité incroyable !

Mais, le fait que le concert soit parfaitement orchestré m’a un peu gonflé. J’aurais aimé que l’organisation dérape un peu juste pour rendre l’artiste plus accessible ou plus humaine. Cette superproduction éloigne finalement Lady Gaga de son public au lieu de profiter de cette formidable occasion de créer un vrai lien entre les deux. Dommage…

(Bon, on le voit peut-être pas sur la photo mais le monstre était vraiment effrayant… j’ai eu un petit mouvement de recul en le voyant bouger et s’avancer vers le public… moi, peureuse ? Pfff, N’IM-POR-TE QUOI !!)

Cinquième constat (attention celui-ci est une mini bombe nucléaire…) : J’aime le boom boom commercial (dans une certaine mesure…) !

Au final, je me suis bien amusée !

J’ai beaucoup dansé.

Je me suis démontée le cou à force de fixer les écrans géants.

J’ai multiplié les pointes de danseuse pour entrevoir les costumes et les chorégraphies de la miss.

Je n’ai pas encore récupéré mes tympans ni ma voix depuis la semaine dernière… mais c’était FUN !

J’ai découvert un univers très riche. J’ai été époustouflée par ses robes rétro-futuristes (oui, c’est possible!), par son excentricité calculée et par ses chansons ultra-rythmées.

Je me suis suprise à attendre avec impatience la seule chanson que je connaissais d’elle : Poker Face. Je l’ai même trouvée trop courte !

J’ai également été choquée de voir que l’Agent J* connaissait 80% des paroles () et qu’il avait plus de succès que moi auprès de la gente masculine !


Mes coups de coeur “déhanchement de fesses/bouge ton body body” : “Poker Face” “Telephone”, “Paparazzi”.

Elle repassera en France pour une série de deux concerts au POPB, les 22 et 23 octobre.

Alors, Lady Gaga en concert ? Vous irez ou pas ?