ID, le cirque Eloize

 

Hier soir, j’ai assisté à un spectacle incroyable, un mélange de cirque contemporain et de danse sur fond de musiques et sons de rues.

Un OVNI quoi !

 

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai été divinement surprise, du genre à rester bouche bée pendant les 3/4 du spectacle (si si, c’est vrai… y’a des témoins…).

 

Il s’agit du spectacle ID, présenté par le cirque Eloize.

 

 

J’y ai vu :

– un type qui sait jongler avec genre 8 000 balles en même temps (environ hein, c’est pas une science exacte…)

– un type qui arrive à tenir perpendiculaire en hauteur sur une barre juste à la force de ses bras (très très musclés les bras !)

– une fille qui peut vous recoiffer avec son pied en étant debout et parfaitement droite… et qui est tellement souple que je me demande si ce n’est pas elle qui joue dans “Les Indestructibles”…

– une fille qui vit dans un cerceau géant et qui lui fait faire ce qu’elle veut…

– un garçon qui a un vélo à la place des jambes…

– un garçon qui a des rollers à la place des pieds…

– un garçon qui kiffe faire le poirier sur une tour de 14 chaises IKEA …

– des gens qui se font aspirer par des murs…

– des gens qui volent… (true story !)

– des chaises qui poussent dans des murs…

– des histoires d’amour romantiques…

– un ping-pong humain géant… (j’étais sobre, je précise !)

– des gens qui jouent à la corde à sauter de manière pas très réglementaire…

– des danseurs et saltimbanques exceptionnels !

– de la poésie et de la magie à l’état pur !

 

Quant à vous, pour le moment, vous allez me regarder ça (avec les commentaires en québécoooois en petit bonus qui ne gâchent rien):

 

 

Convaincus ?

Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire :)

==> ID, le cirque Eloize au Grand Rex

 

Merci au Captain’ Soundtrack pour l’invitation. 

 

[Live Report] James Morrison à l’Olympia – The Awakening

 

James ! James ! James !

Je bouillonne d’impatience, je tape des pieds, je saute sur place comme une idiote…

Comprenez-moi, James Morrison se trouve à quelques mètres de là, derrière cette grosse porte battante noire.

Et je n’en peux plus ! Deux ans que j’attends ! DEUX ANS !

 

 

Entre lui et moi, c’est devenu un rituel.

Tous les deux ans, le rendez-vous est fixé à l’Olympia. Il promet de me faire danser, de me faire chanter, de m’émouvoir …

D’autant qu’avec son dernier album “The Awakening”, il a rendu cette rencontre d’autant plus indispensable, le malin.

 

Alors que les lumières s’éteignent dans la salle et que le public retrouve son énergie, James s’amuse à tester mon sang-froid.

Ses musiciens, complices, font sonner les premières notes de “Beautiful Life” dans une intro soul à souhait.

Je me contorsionne, essayant de comprendre la raison des cris soudains de la foule et enfin, je l’aperçois !

James est à l’Olympia.

 

© Mike Gray/LFI

 

J’inspire à pleins poumons, je ferme les yeux et je plonge dans son univers, happée par sa voix rauque et groovy.

 

Je dois avouer que j’ai été épatée par son aisance.

Je ne parle pas de son aisance musicale car c’est une qualité que je lui reconnais depuis le début.

Non, je parle de son aisance scénique.

 

© Tous droits réservés par NikiTownsend

 

James se lâche, fidèle à lui-même.

Il n’en fait pas trop, ne cherche pas à être quelqu’un d’autre.

Il reste le gamin foufou que l’on avait rencontré il y a 5 ans sur la scène de l’Elysée Montmartre.

Espiègle, il joue avec son public.

 

Je passe un moment délicieux…

Je redécouvre la fraicheur des morceaux de son 1er album comme “This Boy”, “You Give Me Something” mais également des chansons de “Songs for you, Truths for me” avec notamment un “Broken Strings” à peine murmuré.

 

Sur “The Awakening”, mes coups de cœur ont été confirmés.

J’ai été secouée par la version live de “In My Dreams” où l’orchestration accentue encore l’émotion palpable de James.

 

© ABACA

 

Par ailleurs, pour la 1ère fois, l’artiste révèle son potentiel comique.

Il introduit “One Life” en nous contant des anecdotes cocasses sur sa fille de 3 ans, future mini superstar.

James nous explique ensuite sa rencontre imaginaire avec Michael Jackson, un soir de page blanche, embrumé par l’alcool (imitation et gestuelle à l’appui). Des conseils précieux de Michael (“People want to dance, James !”), il fera naître la bombe “Slave To The Music“. Mes talons s’en souviennent encore…

Puis arrive le moment que j’attendais, la mélodie de “The Awakening” résonne dans la salle et je me sens décoller, emportée par les riffs de guitare électrique et la voix perchée de James.

Le concert se termine sur “Wonderful World”, concluant merveilleusement cette petite bulle de bonheur à l’anglaise.

 

© Mike Gray/LFI

 

Ci-dessous, la setlist pour info :

  1. Beautiful Life
  2. This Boy
  3. In My Dreams
  4. Say Something Now
  5. I Won’t Let You Go
  6. Up
  7. Broken Strings
  8. Person I Should Have Been
  9. Slave To The Music
  10. Nothing Ever Hurt Like You
  11. One Life
  12. Precious Love
  13. You Give Me Something
    Rappel :
  14. The Awakening
  15. Wonderful World

 

Enjoy and have a nice week-end !

 

 

 

Un nouveau Bruce et blop !

 

Je dois l’admettre, je suis complétement un peu hystérique !

Comprenez-moi, c’est chaque fois la même chose.

Chaque fois que Bruce sort un nouvel album, c’est comme si le printemps revenait, comme si on m’offrait un plateau de cupcakes Berko aux M&M’s ou comme si on m’annonçait que j’avais gagné un voyage d’un an tout frais payés au Canada, ma bouche s’ouvre grand, mes yeux s’écarquillent, mes neurones font “blop” et puis … plus rien ! Mon cerveau lâche.

Au choix, ça peut donner : des cris de fille prépubère, des imitations d’animaux, une danse du soleil improvisée, ou carrément le tee-shirt sur la tête en courant les bras en croix façon footballeur…

 

Imaginez donc ma réaction lorsque j’ai appris que le 6 Mars, sortait le nouvel album de Bruce intitulé “Wrecking Ball”…

 


Ben ouais, pendant 5 minutes, j’ai fait des petits sauts sur place, les mains devant la bouche, en faisant “iiiiiiiiii” !

 

A propos de cet album, Bruce a dit : “C’est quelque chose de vraiment inhabituel et c’est la meilleure chose que j’ai faite depuis des années”.

 

© Jo_Lopez

 

Bon, entre nous, je lui fais super confiance au Bruce hein mais quand j’ai lu ça, j’ai quand même croisé les doigts pour qu’il ne nous ait pas pondu un album dans le style de “Lulu” de LouMetallica…

A priori, il devrait être plus spirituel, plus enragé et plus idéologique que jamais. Il faut dire que nous avons bien besoin d’un prophète démolisseur en ces temps de moquage politico-économique.

 

Voici la pochette de l’album.

 

 

Celui-ci comportera 11 chansons :

  1. “We Take Care of Our Own”
  2. “Easy Money”
  3. “Shackled and Drawn”
  4. “Jack of All Trades”
  5. “Death to My Hometown”
  6. “This Depression”
  7. “Wrecking Ball”
  8. “You’ve Got It”
  9. “Rocky Ground”
  10. “Land of Hope and Dreams”
  11. “We Are Alive”

 

Si l’album ressemble un tant soit peu à cette chanson “Wrecking Ball” chantée en 2009 à l’occasion de la démolition du Giants Stadium (East Rutherford, NJ), alors je serais comblée. :D

 

PS : Pour les connaisseurs, ne trouvez-vous pas que cette chanson a un arrière-goût sonore de “Girls In Their Summer Clothes” ?

 

Le premier single de l’album est déjà connu.

Il s’agit de “We Take Care Of Our Own” dont je vous invite à visionner le clip :

 

 

Il ne reste qu’ à prendre son mal en patience jusqu’au 6 mars pour pouvoir mettre le nouveau Bruce dans son iPod puis jusqu’au 4 juillet pour le voir en live à Bercy.

J’appréhende un peu l’absence palpable de Clarence Clemons et l’émotion qu’il y aura à gérer lors de certains morceaux mais je serai là pour les soutenir ! Et vous ?