Adèle m’avait déjà impressionnée avec son premier album “19” paru en 2008. A l’annonce de la sortie de son deuxième album “21” fin février, je me suis empressée de l’acheter pour être sûre d’en avoir un exemplaire… (crainte stupide, je sais mais crainte quand même !)
Bien entendu, je ne l’ai pas ouvert tout de suite, vous me connaissez, j’ai d’abord réécouté les classiques rock que j’avais achetés au même moment (Lynyrd Skynyrd, le Velvet, Kate Bush…).
Et puis, début mars, une petite envie de nouveautés s’est fait ressentir. Les oreilles constamment sur le qui-vive, j’ai traqué une mélodie se détachant du lot, un nouvel artiste, une nouvelle pépite croquante à me mettre sous la dent.
Au cours d’une virée dans un magasin, j’ai entendu une voix familière… chaude… réconfortante.
Ma chère Adèle était enfin de retour sur les ondes… :D
De retour en force avec “Rolling In The Deep”, titre soul péchu qui m’a envahi en 3 secondes et m’est resté dans la tête toute la journée. Il fallait que je la réécoute, question de vie ou de mort. Je suis donc rentrée chez moi avec la ferme intention d’user l’album.
J’ai d’abord admiré la pochette pendant quelques minutes. Adèle y est sublime, les traits de son visage sont si bien dessinés qu’on dirait une poupée. J’ai lancé le premier morceau… ” Rolling In The Deep “… Ouaaah… l’extase…
J’ai tellement été happée par ce morceau que j’en ai oublié le reste de l’album. Je l’ai écouté dix, trente, cinquante fois peut-être sans pouvoir me lasser, sans cesse surprise par les décrochages rythmiques, les effets de voix, l’instrumentation…
Et puis, je me suis ressaisis. Tout de même, si Adèle s’était donnée du mal, ce n’était pas pour que je m’arrête à la première chanson, un single qui plus est ! Un peu contrainte par ma conscience, j’ai lancé l’album sur l’iPod… Ouch ! Touchée !
Cet album aurait pu servir de bande-annonce pour un film d’amour. Le sujet en est la rupture. Adèle en a pleinement exploité toutes les phases de l’amertume à la vengeance en passant par la mélancolie. On en ressort très ému, troublé par l’instrumentation quasi symphonique et la maîtrise vocale dont fait preuve la chanteuse anglaise.
Pour boucler la boucle, Adèle termine sur une chanson dans laquelle il est difficile de ne pas projeter ses propres déceptions amoureuses : le sublime morceau “Someone Like You”. Du haut de ses 21 ans, Adèle nous enveloppe dans un cocon de piano pour nous parler de la dureté de l’amour. Elle le fait si bien que chaque fois je dois réprimer une once de chagrin.
Le morceau n’est pas encore disponible sur les plateformes musicales habituelles… en revanche, il existe une vidéo très émouvant d’Adèle la chantant aux Brit Awards.
Ce deuxième album confirme tout le talent de la belle Adèle qui m’en a fait voir une nouvelle fois de toutes les couleurs. Cette pépite devient savoureuse après plusieurs lectures. Je vous conseille donc de prendre le temps de l’écouter…
A noter : Adèle sera le 4 avril à la Cigale. Le concert est déjà complet depuis longtemps mais si quelqu’un ne savait pas quoi faire de sa place, je suis prem’s sur le coup !!! Merci ;)