“Wild Horses” – The Rolling Stones

 

Il est 17h30, il fait déjà nuit… c’est bientôt l’hiver… le froid… le nez qui coule…

Vous rentrez chez vous crevé(e), la journée a été longue…

 

Vous avez simplement envie de vous affaler dans le canapé et d’allumer la télé.

NOOOON !! Je proteste ! Pas la télé !!! Pas ce soir…

 

J’ai bien mieux pour vous faire passer une délicieuse soirée.

Plongez avec moi dans l’univers doux et réconfortant des Stones et laissez glisser le mauvais souvenir de cette journée.

Appuyez simplement sur “Lecture” et découvrez l’une des plus belles compositions du duo Jagger/Richards.

 

 

Imaginez-vous au volant d’une mustang en quête de votre bulle de calme.

Vous apercevez au loin ce chalet dont vous aviez tant rêvé.

 



Vous y êtes presque… Plus que quelques mètres…

Vous vous garez en face de la maison.

Par la fenêtre, vous voyez le feu crépiter dans la cheminée.

Une légère odeur de bois sec embaume le perron.

Vous passez la porte et pénétrez dans un cocon de chaleur.

Keith joue de la guitare dans un coin, Mick contemple le feu assis dans le canapé.

Il vous invite à vous asseoir près de lui et discuter du bon vieux temps.

Vous vous laissez emporter par cette douce torpeur, vous l’avez bien mérité.

Bonne soirée…

 

 

James Morrison’s Wonderous Awakening

 

Cela faisait 3 ans que je l’attendais…

 

Depuis 2006 et “Undiscovered”, nous vivions une histoire passionnelle.

J’avais eu le coup de foudre, je ne l’avais plus quitté, il chantait pour moi nuit et jour, m’emmenait au travail, me sortait le grand jeu chaque année en concert tout d’abord à l’Elysée Montmartre puis à l’Olympia…

J’avais d’autres histoires en parallèle, flirtant un jour avec Paolo Nutini ou entretenant une relation à distance pendant un temps avec Jason Mraz mais James était l’élu.

Avec lui, mes jours étaient velours et mes nuits rugueuses.

Ces deux premiers albums m’avaient laissé rêveuse, amoureuse, le coeur gonflé et rassasié…

 

 

Et puis, il y a 1 an, il est parti, me laissant ronger jusqu’à l’os l’édition Basement Sessions de “Songs for you, Truths for me”.

Je vivotais, fouinant sur le net pour trouver une nouvelle pépite, un autre morceau, un live inédit, une interview…

 

Puis, un jour, il est revenu… un bouquet de chansons à la main, le sourire de l’homme comblé au coin des lèvres.

Il est entré chez moi, a mis le bouquet dans un vase, a posé ses valises et m’a raconté son histoire.

 

 

“The Awakening” est l’album de sa renaissance.

James Morrison est devenu papa et a perdu le sien d’une insuffisance cardiaque due à l’alcoolisme.

On retrouve donc sur cet album un mélange de joie et de tristesse, chroniques de sa propre existence.

Personnellement, je le trouve plein d’espoir mais ce doit sans doute être mon côté “éternelle optimiste” qui fausse mon jugement.

 

 

Parmi ses influences, on trouve bien sûr toutes ses idoles Soul : Otis Redding pour lequel il n’a jamais caché son adoration, Marvin Gaye (bien plus que sur ses deux précédents albums) mais aussi Michael Jackson, Van Morrison (6 weeks), une production très Motown-like et un peu du son de Duffy (ce qui est plutôt logique quand on sait que pour cet album, il a collaboré avec Bernard Butler, le producteur de “Rockferry”). 

La tracklist :

1. In My Dreams
2. 6 Weeks
3. I Won’t Let You Go
4. Up (featuring Jessie J)
5. Slave To The Music
6. Person I Should Have Been
7. Say Something Now
8. Beautiful Life
9. Forever
10. The Awakening
11. Right By Your Side
12. One Live
13. All Around The World (Bonus Track)

 

Mes coups de coeur :

1. The Awakening

La chanson-titre de l’album aurait dû ouvrir l’album tant elle reflète l’état d’esprit de celui-ci.

J’ai tout particulièrement apprécié la montée progressive du rythme et le pont.

 

2. Slave To The Music

Cette chanson a le pouvoir d’un “Can You Feel It” des Jackson 5 !

Vos pieds remuent tous seuls, votre bassin fait des choses inimaginables et en moins de deux, vous vous surprenez à faire un 360° rue Lafayette … c’est dangereux ce truc !

 

 

3. One Life 

Une chanson dont j’avais besoin dans ce contexte économico-politico-financiero pourri…

 

4. Up

En duo avec Jessie J. dont j’essaie bien sûr d’imiter la voix depuis 10 jours…

 

5. In My Dreams (écrite pour son père)

L’orchestration apporte de l’espoir et de la légèreté à un morceau dont le thème est pourtant très émouvant.

Par ailleurs, j’y retrouve un peu de Jack Johnson…

 

 6. I Won’t Let You Go

Dans un précédent post, je vous présentais le clip qui m’avait beaucoup ému.

Cette chanson fait toujours partie de mes favorites.

 

7. Forever  (last but certainly not least)

Un ovni pailleté qui malgré la rupture imminente qui entoure les paroles est une des chansons les plus joyeuses de l’album.

La rythmique de la batterie me rend toute chose sur ce morceau.

 

Je sais bien que j’ai coup-de-coeurisé 7 chansons sur 13  et que du coup, vous allez être obligés de vous le procurer en entier (pas folle la guêpe !).

Cet album est un bijou alors ne soyez pas stupides, achetez-le ! :D

 

[Live Report] Un peu de Charlie et beaucoup de Winston !

 

Attention, attention !

On ouvre grand ses esgouuuurdes… la nouvelle vient de tomber !

 

Je n'ai pas trouvé plus grand ^^

"Running Still" de Charlie Winston


Le troisième album de Charlie Winston est mûr, prêt à être lancé le 21 novembre prochain. Il s’intitule “Running Still” et comme dirait Charlie, “cramponnez-vous à vos chapeaux”, il reste maintenant 56 jours, 16 heures et des petites brouettes…

 

 

Pour patienter, vous pouvez commander sur Amazon ses deux premiers albums passés inaperçus en France “Mischifus” et “Make Way” (2007)  ou écouter son 1er single “Hello Alone” ci-dessous.

 

 

Le premier contient des chansons écrites pour un spectacle d’enfants et le deuxième contient pas mal de titres repris sur Hobo mais également des pépites inédites comme “Yes!” ou “Nine Year Old Friend”.

 

56 jours, c’est bientôt… On tient le coup, les enfants !