Gotye

Somebody That I Used To Know – Gotye

 

J’ai tellement bassiné mes pauvres collègues avec cette chanson …

En plus, petite blagounette du destin, l’un d’eux porte quasiment le même prénom que Gotye (On va pas chipoter pour quelques fautes d’orthographe, hein Gauthier :p).

Du coup, pour moi, c’était open (non retiens-toi Audrey, ne fais pas la blague de l’open-space, retiens-toi !)

 

Pour la petite histoire, Gotye, de son vrai nom Wouter De Backer (on est d’accord, ça le fait déjà moins…)  est belge mais a passé presque toute sa vie au sud-est de Melbourne, en Australie.

Le morceau “Somebody That I Used To Know” figure sur son 3ème album, “Making Mirrors”.

 

Making Mirrors - Gotye

 

La jeune femme qui l’accompagne, Kimbra nous vient de Nouvelle-Zélande (je sais, on arrête la provoc’ avec les pays où le soleil brille plus jaune que jaune alors qu’ici… bref !). 

A la base, ce n’est pas Kimbra que Gotye avait choisi pour son duo mais la chanteuse initialement contactée a annulé sa participation au dernier moment. (oui, je trouve cette information capitale ! après tout, le rendu aurait été bien différent)

Kimbra assure d’ailleurs la première partie de sa tournée internationale ! (j’en connais une qui doit s’en mordre les doigts…)

 

Gotye

J’adore cette chanson parce que :

  • Pendant le refrain, j’ai l’impression d’entendre Sting et rien qu’avec ça, je suis déjà conquise. (je fais dans l’original sur ce premier point…c’est seulement la 1000ème fois qu’on vous le répète)
  • Le belgo-australien n’est pas franchement une espèce qui court les rues en musique donc je tiens à lui rendre hommage et à l’encourager :)
  • Le duo fonctionne à merveille. Leurs voix s’entremêlent tels les fils d’un bracelet brésilien (pff que d’inspiration dans cet article, je suis au summum de la métaphore !) 
  •  Le rythme me fait l’effet d’un voyage à dos de chameau dans le désert et j’aime bien me l’imaginer… (oui, j’ai des délires étranges…)
  • Cette chanson a inspiré des reprises bien sympas et notamment ce groupe canadien, les “Walk Off The Earth” (WOTE pour les intimes) qui la jouent à 5 … sur une seule guitare ! 

 

Hâte d’entendre le reste de son album !

 

ID, le cirque Eloize

 

Hier soir, j’ai assisté à un spectacle incroyable, un mélange de cirque contemporain et de danse sur fond de musiques et sons de rues.

Un OVNI quoi !

 

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre et j’ai été divinement surprise, du genre à rester bouche bée pendant les 3/4 du spectacle (si si, c’est vrai… y’a des témoins…).

 

Il s’agit du spectacle ID, présenté par le cirque Eloize.

 

 

J’y ai vu :

– un type qui sait jongler avec genre 8 000 balles en même temps (environ hein, c’est pas une science exacte…)

– un type qui arrive à tenir perpendiculaire en hauteur sur une barre juste à la force de ses bras (très très musclés les bras !)

– une fille qui peut vous recoiffer avec son pied en étant debout et parfaitement droite… et qui est tellement souple que je me demande si ce n’est pas elle qui joue dans “Les Indestructibles”…

– une fille qui vit dans un cerceau géant et qui lui fait faire ce qu’elle veut…

– un garçon qui a un vélo à la place des jambes…

– un garçon qui a des rollers à la place des pieds…

– un garçon qui kiffe faire le poirier sur une tour de 14 chaises IKEA …

– des gens qui se font aspirer par des murs…

– des gens qui volent… (true story !)

– des chaises qui poussent dans des murs…

– des histoires d’amour romantiques…

– un ping-pong humain géant… (j’étais sobre, je précise !)

– des gens qui jouent à la corde à sauter de manière pas très réglementaire…

– des danseurs et saltimbanques exceptionnels !

– de la poésie et de la magie à l’état pur !

 

Quant à vous, pour le moment, vous allez me regarder ça (avec les commentaires en québécoooois en petit bonus qui ne gâchent rien):

 

 

Convaincus ?

Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire :)

==> ID, le cirque Eloize au Grand Rex

 

Merci au Captain’ Soundtrack pour l’invitation. 

 

[Live Report] James Morrison à l’Olympia – The Awakening

 

James ! James ! James !

Je bouillonne d’impatience, je tape des pieds, je saute sur place comme une idiote…

Comprenez-moi, James Morrison se trouve à quelques mètres de là, derrière cette grosse porte battante noire.

Et je n’en peux plus ! Deux ans que j’attends ! DEUX ANS !

 

 

Entre lui et moi, c’est devenu un rituel.

Tous les deux ans, le rendez-vous est fixé à l’Olympia. Il promet de me faire danser, de me faire chanter, de m’émouvoir …

D’autant qu’avec son dernier album “The Awakening”, il a rendu cette rencontre d’autant plus indispensable, le malin.

 

Alors que les lumières s’éteignent dans la salle et que le public retrouve son énergie, James s’amuse à tester mon sang-froid.

Ses musiciens, complices, font sonner les premières notes de “Beautiful Life” dans une intro soul à souhait.

Je me contorsionne, essayant de comprendre la raison des cris soudains de la foule et enfin, je l’aperçois !

James est à l’Olympia.

 

© Mike Gray/LFI

 

J’inspire à pleins poumons, je ferme les yeux et je plonge dans son univers, happée par sa voix rauque et groovy.

 

Je dois avouer que j’ai été épatée par son aisance.

Je ne parle pas de son aisance musicale car c’est une qualité que je lui reconnais depuis le début.

Non, je parle de son aisance scénique.

 

© Tous droits réservés par NikiTownsend

 

James se lâche, fidèle à lui-même.

Il n’en fait pas trop, ne cherche pas à être quelqu’un d’autre.

Il reste le gamin foufou que l’on avait rencontré il y a 5 ans sur la scène de l’Elysée Montmartre.

Espiègle, il joue avec son public.

 

Je passe un moment délicieux…

Je redécouvre la fraicheur des morceaux de son 1er album comme “This Boy”, “You Give Me Something” mais également des chansons de “Songs for you, Truths for me” avec notamment un “Broken Strings” à peine murmuré.

 

Sur “The Awakening”, mes coups de cœur ont été confirmés.

J’ai été secouée par la version live de “In My Dreams” où l’orchestration accentue encore l’émotion palpable de James.

 

© ABACA

 

Par ailleurs, pour la 1ère fois, l’artiste révèle son potentiel comique.

Il introduit “One Life” en nous contant des anecdotes cocasses sur sa fille de 3 ans, future mini superstar.

James nous explique ensuite sa rencontre imaginaire avec Michael Jackson, un soir de page blanche, embrumé par l’alcool (imitation et gestuelle à l’appui). Des conseils précieux de Michael (“People want to dance, James !”), il fera naître la bombe “Slave To The Music“. Mes talons s’en souviennent encore…

Puis arrive le moment que j’attendais, la mélodie de “The Awakening” résonne dans la salle et je me sens décoller, emportée par les riffs de guitare électrique et la voix perchée de James.

Le concert se termine sur “Wonderful World”, concluant merveilleusement cette petite bulle de bonheur à l’anglaise.

 

© Mike Gray/LFI

 

Ci-dessous, la setlist pour info :

  1. Beautiful Life
  2. This Boy
  3. In My Dreams
  4. Say Something Now
  5. I Won’t Let You Go
  6. Up
  7. Broken Strings
  8. Person I Should Have Been
  9. Slave To The Music
  10. Nothing Ever Hurt Like You
  11. One Life
  12. Precious Love
  13. You Give Me Something
    Rappel :
  14. The Awakening
  15. Wonderful World

 

Enjoy and have a nice week-end !