2 heures et 23 minutes de délice cinématographique avec une Judi Dench qui se fissure, un Javier Bardem encore une fois grandiose et un Daniel Craig phénoménal en brutasse fragilisée.
J’ai eu envie de le voir lorsqu’ils ont commencé à installer des publicités sur les écrans de la Gare Saint Lazare.
Javier Bardem m’a draguée tous les matins pendant 2 semaines et j’ai fini par céder à son charme !
Je suis faible…
Bien sûr, je ne dévoilerai aucun spoiler ici, seulement mon immense coup de cœur pour la chanson “Skyfall” interprétée par Adèle.
Toujours les mêmes frissons après des centaines d’écoutes…
La voix sensuelle d’Adèle nous enveloppe délicatement alors qu’elle nous raconte une tragédie.
C’est de la pure magie !
Comment faisait-on les génériques de James Bond avant elle, au fait ?
Ah ah ah ! Je vois que cette dernière phrase en a fait sursauter plus d’un…
Mais oui, il y en a eu d’autres des génériques de James Bond à tomber !
Parmi mes préférés : “Live and Let Die” de Paul McCartney, “Goldeneye” de Tina Turner, “Goldfinger” de Shirley Bassey, “Tomorrow Never Dies” de Sheryl Crow.
Je me suis laissée embarquer dans une histoire folle !
Une aventure étrange dans laquelle j’ai croisé un jeu de cartes tyranniques, un bestiaire bavard et les membres particulièrement travaillés du chapeau d’une Tea Party excentrique.
J’ai tenté de résister à leurs fantaisies lorsque j’ai écouté leur hymne pour la 1ère fois : trop étrange, trop de choeurs, trop angoissante, trop mystique…
Balivernes !!
La guêpe Danny Elfman m’avait déjà piquée !
Je suis retournée l’écouter en cachette.. 1 fois.. 2 fois… 20 fois… 100 fois… et depuis les choeurs du morceau ne me quittent plus.
Ils me taquinent et me poussent à l’écouter une fois de plus.
Incapable de résister à la sensation que cette mélodie me procure !
Un mélange de peur et d’excitation, une poussée d’adrénaline, l’impression d’avoir 8 ans et d’être l’héroïne d’un conte fantastique.
Pour ce thème fabuleux, il faut tirer son chapeau à Danny Elfman, compositeur et complice de longue date de Tim Burton.
Si vous êtes attentifs, vous entendrez de merveilleuses clochettes, du métallophone et peut-être même les vocalisations félines du Chat du Cheshire. ;)
Un autre morceau de cette B.O. vaut également le détour : “Alice (underground)” chanté par Avril Lavigne.
Une fois n’est pas coutume, je vous ponds un article de midinette. (j’assume …)
Ouvrez grand vos yeux car c’est le scoop de l’année ! (et cet article s’autodétruira dans 2 min 30 au cas où vous voudriez vous en servir contre moi…)
Vous êtes prêts ?
Je me lance…
J’aime les Jonas Brothers !!
Et pendant qu’on y est… OUI j’ai regardé 5 fois “Camp Rock” en chantant avec ma brosse à cheveux … et OUI je m’écoute de temps en temps “The Climb” de Miley Cyrus … et OUI c’est pour ça que j’ai demandé à avoir Disney Channel sur ma Darty Box… et OUI j’ai bientôt 26 ans … (oula, on va se calmer tout de suite sur les confidences là !).
Sérieusement !
Ces gamins ont du charisme à revendre (oui “gamins” je sais, la différence d’âge n’est pas énorme … et en même temps…).
J‘aime la pop commerciale facile qu’ils envoient. C’est léger, sans prétention, encore un peu naïf et vu notre été, c’est exactement ce dont j’avais besoin !
Pendant 4 ans, j’ai regardé le phénomène Jonas Brothers de loin, d’un sourire amusé et l’air hautain mais en regardant de plus près, il y a de nombreux éléments exploitables.
Ce sont de très bons musiciens, baignés dans la musique depuis leur plus jeune âge, ils maîtrisent au moins deux instruments chacun.
Par ailleurs, leurs chansons swinguent bien ! Pour exemple, le titre “Play My Music” que l’on retrouve dans le film Camp Rock.
Mais si je voulais vraiment être honnête, je vous dirais qu’un seul des trois Jonas m’intéresse… C’est le plus jeune du groupe, Nick Jonas.
Il me laisse pantoise !
Il a été découvert à 6 ans chantant dans un salon de coiffure puis il a joué dans des comédies musicales à Broadway à partir de 8 ans, écrit sa première chanson “Joy To The World” à 10 et sorti son premier album “Nick Jonas” à 12 ans.
Il est multi-instrumentiste (chant, guitare, batterie, basse, piano …) et sa voix est ponctuée de déchirures qui me donnent la chair de poule. ;)
J’ai craqué avec “Introducing Me”, morceau frais et candide ressemblant étrangement à du Jason Mraz en période inspirée.
En dehors des Jonas Brothers, Nick bosse avec son groupe “Nick Jonas & The Administration” avec lequel il a publié en 2010 un album intitulé “Who I Am” dont est extrait le titre “Olive & An Arrow” ci-dessous.
Le nom du groupe a été choisi en raison de l’attirance de Nick pour le poste de Président des Etats-Unis. (il est d’ailleurs surnommé “Mr. President” par ses frères)
Cet album lui promet un bel avenir. Sa maturité musicale est frappante. Sa voix n’est pas lisse et insipide comme certains autres teenagers brandés Disney. Bien au contraire, sa voix est naturelle et me rappelle successivement Prince, George Michael, James Morrison ou John Mayer.
Le style diffère selon les morceaux. On passe du Funk de Stevie Wonder (State of Emergency) au Blues (Olive & An Arrow) en passant par le Pop-Rock (Who I Am).
Un très bon album à écouter attentivement et sans préjugés…