What about us ?

Le week-end dernier, l’agent J* et moi étions en vadrouille dans nos belles régions françaises. Une occasion pour nous de mettre la musique à fond dans la voiture et de chanter comme des dératés…

En mode shuffle sur le lecteur MP3 du sieur, nous sommes tombés sur la sublissime “Earth Song” de Feu Michael Jackson et une grosse prise de conscience s’est opérée dans ma petite tête !

 

Comment autant de génie peut-il être réuni sur un seul morceau … ???

Comment a-t-il réussi à concentrer autant d’émotion, d’harmonie, de puissance et de communion en 7 minutes ?
Et cette délicate progression rythmique qui explose en cris de colère …

Michael Jackson

Alors oui, je l’admets, à sa mort, j’ai été carrément distante … tous ces gens qui, après des années de … “retenue” (?), pleuraient au génie perdu… Tout ce cirque m’a laissé perplexe ! J’ai trouvé ça gentiment hypocrite de la part de certains de se réveiller après coup pour le remercier alors qu’il en aurait sans doute eu besoin avant.

Je ne suis pas non plus rentrée dans le jeu du “Vite vite, c’est le moment de racheter tous ses albums”.
Grande nouvelle ! Ce n’est pas parce qu’un artiste est mort qu’on ne trouvera plus ses disques en rayon… ça se saurait…
En conséquence, la mort de MJ m’est passée au-dessus…

Michael Jackson - King of Pop

Mais, alors que j’entame un sublime décrochage de “What about us ?” dans les aigus (travaillant par la même occasion à rendre l’agent J* totalement sourd), je me rends compte que ce bougre de Michael Jackson m’a quand même fait bien tripper toutes ces années…
De gamine à aujourd’hui, le King of Pop a toujours été présent en toile de fond, auprès d’artistes comme Queen ou le King Elvis qui, sans être mes artistes fétiches, ont contribué à me rendre accro à tout ce qui ressemble de près ou de loin à du rock.

Oui, c’était un as ! Oui, ses chansons ont parfois été de vraies révolutions ! Oui, j’ai instinctivement envie de bouger mon body-body à l’écoute de “Can You Feel It ?”, de “Black or White” ou encore de “Thriller” !

Profitons donc de ce dimanche délicieux pour replonger dans le monde de MJ en lui souhaitant d’avoir trouvé de vieux potes pour swinguer là où il est à présent…

 

Celui de gauche, c'est Yo-Yo Ma. Celui de droite, Ennio Morricone

Ecstasy de l’or(eille)…

Bon, pour ceux qui ont compris le titre, mon jeu de mots est pourri mais j’étais trop concentrée sur cette splendeur pour vous pondre un intitulé décent.

 

Si je vous dis “Western…”, des chefs d’oeuvre comme “Mon Nom est Personne”, “Il était une fois dans l’Ouest” ou encore “Le Bon, La Brute et Le Truand” vous viendront sans doute à l’esprit.

Derrière ces trois grands films se cache le génie créatif d’Ennio Morricone.

 

Je suis sûre qu’avec ce court extrait, vous allez me dire : “Aaaah mais ouiii, Ennio Morricone !! Bien sûr !!”


 

Laissez-moi vous dire que c’est un sacré bonhomme le Ennio !

Il a contribué à nous faire aimer un nombre incalculable de films (bon, étant complètement timbrée, j’ai compté et il a créé 626 B.O en tout… prolifique, c’est le mot que tu cherches, cher lecteur!)


Je suis sûre que vous mourrez d’envie de savoir quel est mon morceau préféré !

Ouiii, c’est “l’Estasi Dell’ Oro” du film “Le Bon, la Brute et le Truand”.

Bravo, belle perspicacité !!

 

Celui de gauche, c'est Yo-Yo Ma. Celui de droite, Ennio Morricone

Initialement créé en 1968 pour les besoins du film, le morceau a été réorchestré plus de trente ans plus tard, en 2004 par le maître lui-même avec la collaboration du violoncelliste sino-américain de talent, Yo-Yo Ma.


Le résultat est époustouflant.

Prenez le temps de l’écouter, le morceau est court (seulement 4 minutes) et chaque note est un hold-up !


 

Encore une fois, cette perle musicale m’a été soufflée par l’Agent J*, grand mélomane et “Premier sur les B.O”

 

Quiet days are over …

Récemment, j’ai eu un coup de coeur… comme j’en avais pas eu depuis quelques mois…

Je suis tombée un peu par hasard sur une chanson que tout le monde connaissait depuis au moins un an et demi.

Je ne me rappelle même plus comment je l’ai découverte mais je me plais à imaginer qu’il y a un peu de magie là-dedans.

 

 

Quoi qu’il en soit, aux premiers échos de voix de cette chanteuse, j’ai senti la Brucette qui s’etait enfouie à l’intérieur de moi depuis un petit moment s’émouvoir.


Une fois le refrain lancé, je l’ai sentie se réveiller d’un coup et coller son oreille contre moi pour mieux entendre.

Au deuxième couplet, elle a tenté un petit coup de l’intérieur pour se rapprocher de cette artiste intrigante mais sans succès. Le temps lui avait joué de mauvais tours et l’avait ensevelie sous la somme de soucis quotidiens, de stress et de riens toujours plus urgents à régler.

La rythmique de la chanson s’accélérant soudain, notre Brucette fragilisée mais volontaire a commencé à se débattre de toutes ses forces pour sortir de son carcan.

J’ai senti le roux de ma chevelure s’accentuer, mes ongles pousser et se transformer en griffes, mon pouls s’emballant dans l’excitation. La Brucette a alors retrouvé son courage et s’est emparée de moi d’un seul coup, renforçant le vert de mes yeux, me rendant mon voile de naïveté et mon caractère enthousiaste, m’emplissant d’un sentiment de puissance et de liberté.

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Comme si ce n’était pas assez, elle m’a forcée à pousser les meubles autour de moi, à éteindre la lumière, à agiter les bras, les jambes, le bassin, la tête, à danser frénétiquement juste comme ça, sans raison, parce que c’est trop bon…

Elle m’avait manquée ma petite rebelle rousse !

Mais qu’on se le dise, il faudra désormais compter avec elle !!

La Brucette est de retour…