Julian Perretta

King Julian and his Queen

 

J’ai découvert Julian Perretta il y a deux ans lors de la sortie de son album “Stitch Me Up” en septembre 2010.

 

L’album était frais et bien pensé mais le tout manquait un peu de charisme et d’aspérités pour marquer réellement les esprits.

 

Pour autant, il avait eu pas mal de succès grâce notamment à “Wonder Why”.

Allez, faites un effort, vous vous souvenez forcément de ça :

 

 

Mais ce n’est pas de ce morceau dont je veux vous parler car l’album contient également une petite perle qui m’était totalement inconnue jusqu’alors : “Kings and Queens”.

 

 

Le coup de maître de ce morceau réside dans son introduction et son bridge.

Quelques notes de pianos et de violons et mon imagination s’emballe immédiatement.

On se laisse ensuite doucement porter tout au long du morceau par la guitare et par le thème de fond légèrement angoissant.

Et puis à 2 minutes 55, la guitare électrique tente de nous prévenir mais il est trop tard, une vague de violons embarque tout sur son passage et des éclairs de batterie retentissent.

Je voudrais alors que cette chanson ne s’arrête jamais tant mon esprit est parti vagabonder au loin.

 

Julian Perretta

 

Julian Perretta a une voix intéressante mais il me semble que les morceaux qu’il écrit ne la valorise pas suffisamment.

Cette voix particulière m’est apparue uniquement grâce à sa reprise ultra-funky de”Miss You” des Stones sur le plateau de Taratata.

J’étais sur place ce soir-là et sur cette cover, il a enfin osé proposer quelque chose de différent. Il est sorti de sa bulle un moment et a chanté ce qui semblait venir de ses tripes. Cela m’a beaucoup plu car pour une fois, il n’y avait pas cet aspect lisse que je lui reproche.

Malheureusement, il semblerait que Julian n’ait pas entendu mon appel au talent. :pEn effet, il sort très prochainement son deuxième album “The Game” et aux dernières nouvelles, celui-ci est un mélange entre pop et dance… 

Oui, moi aussi, j’ai peur …

Madness - Muse

Muse, madness ou sadness ?

 

Ah ah ah perfides que vous êtes !

Vous vous attendiez à tomber sur un article incendiaire, truffé de reproches et de “c’est quoi ce truc?” “c’est double nul”, “trop déçu de la mort” et autres bienveillances à l’égard du dernier OVNI de Muse !

Je vous ai eus ! :p

 

Madness - Muse

 

Madness m’a gravement tapée dans l’oeil !

 

Et pourtant, ce n’était pas gagné.

Avec Muse, je n’ai jamais réussi à me fixer, balançant chaque fois entre un énorme coup de cœur et une indifférence totale.

 

Muse - Matthew Bellamy

 

Mais sur ce morceau, la montée progressive du rythme me rend complètement marteau.

Du coup, chaque fois que le morceau se termine, je ne peux m’empêcher d’appuyer de nouveau sur Play (elle est où l’option “Repeat One” sur YouTube ?)

 

C’est une rencontre du 3ème type avec une espèce musicale génétiquement modifiée, croisement entre Eurythmics, George Michael et The Cure.

Je m’imagine même Matthew Bellamy en Robert Smith, les cheveux version toile d’araignée en train de pointer vers moi des ongles à la Edward Scissorhands, me susurrant ces mots doux tout en me fixant avec des yeux exhorbités ! Délicieusement Burtonien !

Et si maintenant vous aussi, vous vous imaginez tout ça, alors vous êtes prêts à succomber à la folie envoûtante de Madness…

 

 Par contre, évitons de regarder la vidéo pendant l’écoute parce que ça pique fort les yeux …

 

PS : La vérité, c’est que ça fait 31 32 33 fois que je l’écoute aujourd’hui…

PS2 : Vous aviez remarqué que MORCEAU, c’est comme un MARTEAU dont on aurait remplacé le A et T par O et C ???? Crazy, non ? MaMaMaMaMaMaaadness…

PS3 : Me cherchez pas, je suis déjà dehors …

 

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