Maroon 5 à l'Hôtel Westin

[Live Report] In Bed With Maroon 5 …

Il y a plusieurs mois, grâce à “So Music”,  j’ai eu l’occasion d’assister à un concert des Maroon 5 à l’hôtel Westin à Paris avant la sortie de leur dernier album “Hands All Over”.

 

Je vous précise le lieu non pas pour me la raconter, franchement c’est pas mon genre … mais parce que la salle était absolument étourdissante !

A vrai dire, je pense qu’elle m’a carrément tapée dans l’oeil parce que j’ai dû déformer un chouïa la réalité à ce moment-là. Dans mes souvenirs, tout m’apparaît un peu tamisé, les enluminures me font des clins d’oeil et les personnages sur les peintures se battent pour attirer mon regard. Et puis, au bout d’un moment, la musique a atteint délicatement mes oreilles et m’a sorti de ma légère ivresse.

 

J’ai quand même gardé la tête en l’air vers le plafond pendant cinq bonnes minutes et puis, j’ai percuté que la musique que j’entendais était du rock, du sacré bon rock même, que ça envoyait grave et que c’était quand même Maroon 5 donc j’ai fait un refocus…

 

Maroon 5 à l'Hôtel Westin

© Benoît D'arcy - www.zdar.net

 

Très honnêtement, je m’attendais à un truc pop midinette avec deux types qui se la racontent parce qu’ils savent jouer trois notes, un chanteur qui s’exhibe parce qu’il se trouve canon et une Brucette qui se fait chier toute la soirée…

Que d’a-priori ! Que d’a-priori !

 

Nom d’une pipe en bois, c’que c’était bien !

J’étais trop petite donc je n’ai pas vraiment vu les musiciens ni les ” tatouages sexys” d’Adam Levine mais en revanche, j’ai pu écouter attentivement chaque note et chaque instrument.

Pour ce dernier opus, ils se sont entourés de Robert John “Mutt” Lange, également producteur du célèbre “Back In Black” d’AC/DC en 1980 ou encore du morceau “(Everything I Do) I Do It For You” de Bryan Adams.

Avec “Hands All Over”, on est loin du puissant son d’AC/DC mais les Maroon 5 en ont quand même dans le caleçon. C’est en live qu’ils donnent la pleine mesure de leur talent. Mais en attendant un hypothétique album live, on se contentera de l’album studio.

 

Maroon 5 - Hands All Over

 

Ma chanson préférée (voire même culte) est “Never Gonna Leave This Bed”.

Le refrain est un cyclone instrumental, un gros bordel… ça me plaît !

En outre (oui, je sais, je parle bien…:p), cette chanson est d’un romantisme incroyable. Si je ferme les yeux, mille scénettes ultra-romantiques se mettent à défiler dans ma tête…

Pff, non mais c’est quoi cette curiosité mal placée ? Comment ça “par exemple ?”…

Bon ok, par exemple,  je m’imagine hilare en train de faire des bulles de savon avec mon amoureux mais bon, chacun s’imagine ce qu’il veut (je sais, je vais prendre rendez-vous chez un médecin…) .


© Tous droits réservés par Swamibu

© Tous droits réservés par Swamibu

 

C’est un disque de Maroon 5 donc c’est full love-oriented et j’avoue que j’aurais aimé un peu plus de trash ou de rock pas propre mais …je ne peux pas leur en vouloir, ils se sont appliqués et l’album est réussi.

 

A écouter également sur le même disque …

Stutter (rythmé, efficace, clairement taillé pour une diffusion radio)

 

Runaway (rien que pour les petits “Ruuuuunawaaaay” désespérés de Levine sur la fin…)

 

Achetez-le ! ;)

 

Justin Nozuka - U I Wind Land And Sea

Women, put your earphones on !

Je ne vous avais pas parlé du concert de Justin Nozuka auquel j’avais assisté au mois d’Octobre de l’année dernière.

J’avais été un chouïa déçue par sa prestation. Il était très souriant, visiblement heureux d’être parmi nous mais manquait d’expérience et d’aisance sur scène. Il avait un peu de mal à sortir du cadre de l’album et à apporter une valeur ajoutée “live” par rapport à l’album.

Justin Nozuka

Son premier album était très prometteur : belle voix, écriture élaborée mais perfectible, instrumentation réfléchie, rythme entraînant… un bon début pour le jeune homme de 19 ans à l’époque.

J’appréhendais un peu (comme toujours) son deuxième album.

Allait-il transformer l’essai ? Se vautrer lamentablement ? Ou au contraire m’emmener ailleurs ?

Son deuxième album “U I Wind Land And Sea” est sorti en mai dernier.

Quelle agréable découverte !

Justin Nozuka - U I Wind Land And Sea

Dès la première chanson, Justin joue la carte de l’évasion avec le tribal “Gray”… et ça, j’adore !

Puis, il me transporte loin avec mon amoureux sur le progressif “Love” !

Il m’assène ensuite un entêtant “Carried You” qui me reste en tête une bonne partie de la journée.

Et c’est comme ça tout au long de l’album…

C’est comme découvrir une nouvelle planète ! Bizarrement, en écoutant l’album, j’ai beaucoup repensé au film Avatar. Si je devais associer une couleur à ce disque, ce serait le bleu !

Le bleu du ciel, le bleu de l’eau, le bleu roi, le bleu marine, le bleu turquoise ! (Oui, je suis sobre… Non, je n’ai pas eu un apéro arrosé… Non, je ne suis pas la fille d’Edouard Baer…)


Cet album est un album bleu. Il a quelque chose de très spirituel. Certaines chansons sont comme des mantras, des prières ou des rêveries.

Le titre de l’album a d’ailleurs été judicieusement choisi !! Tout y est.

Le vent, les immenses prairies, la mer, lui et nous…


Cet album est une réussite !

J’ai terriblement envie de le revoir sur scène pour le redécouvrir lui et sa nouvelle planète et me laisser de nouveau convaincre en direct live.


Mes coups de coeur :


Gray (Attention, cette chanson peut vous pousser à danser bizarrement. Merci de prévenir votre entourage !)


Love (Attention, cette chanson peut vous faire dire aux gens que vous aimez que, justement, vous les aimez!)


Woman Put Your Weapon Down (Attention, cette chanson peut vous inciter à rejoindre un mouvement pacifiste!)


Unwoken Dream (King With Everything) (Attention, cette chanson peut vous faire penser que Justin a fumé some weeds…  )


Alors, vous l’achetez ou vous l’achetez ?


We are “born to run” so “keep on running” !!

Un vent frais souffle sur la pop-folk américaine en ce moment !! 

Je vous avais déjà parlé de Robert Francis dans mon humeur du 16 janvier.

Cette semaine, j’ai enfin pu écouter un peu plus attentivement son album “Before Nightfall”.

Ce jeune artiste américain de 22 ans a réussi un coup de maître avec ce deuxième album, très abouti.

Après “Junebug”, j’ai craqué pour la chanson “Keep On Running”.



Ce morceau me rappelle l’indispensable “Born To Run” de Springsteen sorti sur l’album du même nom en 1975.

Même envie de liberté, même course effrenée pour la survie, même rythme entêtant…

Robert Francis maîtrise à merveille cette chanson qui, pourtant, pourrait être bien plus grosse que lui.

Il stoppera sa course en France le 23 juin (hey, ce sera ma fête en plus ) au Trabendo.

Si l’un(e) d’entre vous me dit où je peux encore réserver des places pour ce concert, je jure d’écrire un article à sa gloire !! 

Il sera également de retour en France pour une série de concerts fin novembre (mais il est hors de question que j’attende jusque là !)

Je me rendrai certainement au showcase qu’il donne à la Fnac Saint Lazare samedi prochain (le 19) à 16h.

En espérant vous y croiser (rousse, yeux clairs, grosses cernes d’insomniaque, tâche de chocolat sous la bouche, borsalino beige et foulard multicolore qui fait “gling gling”)