Février aura été un mois de (re)découvertes.
Une plongée dans le rock et je ressors avec une dizaine de pépites.
Parmi les trésors retrouvés, je suis tombée sur The Moody Blues et leur titre “Nights in White Satin” de 1967, entêtant à l’extrême (Attention grosse info : Je viens d’apprendre qu’elle avait été reprise par la Nouvelle Star cette semaine et j’avais vraiment envie de partager mon indifférence avec vous)
J’ai également eu l’opportunité de réécouter “Wichita Lineman” de Glen Campbell dont la mélodie me donne des frissons.
J’ai forgé mon oreille avec la voix éraillée de Rod Stewart en collaboration avec Python Lee Jackson sur “In A Broken Dream” (1972).
Enfin, j’ai terminé mon saut dans le passé avec une réhabilitation des Doors, groupe que je ne porte pas vraiment dans mon coeur en temps normal mais qui m’a enchantée sur la reprise live de “Who Do You Love”.
Je me suis ensuite laissée convaincre par mes contemporains.
Apparemment, plus je vieillis, plus mon oreille accepte les grands écarts musicaux.
Je suis donc passée de Birdy avec “People Help The People” à MackleMore & Ryan Lewis avec “Can’t Hold Us”.
J’ai aussi suivi les conseils du super vendeur de la Fnac Val d’Europe et j’ai écouté Bombay Bicycle Club et leur “Lights Out, Words Gone”.
Et puis, j’assume (enfin je crois…) d’avoir été complètement happée par l’énergie de “Blow” par Ke$ha.
Non non, ne partez pas, je n’ai pas perdu tous mes repères ! J’ai juste laissé un peu la girl en poom poom short qui est en moi s’exprimer.
Mais j’ai repris mes esprits entre deux “repeat one” et je suis repartie sur du rock à l’ancienne avec mon énorme coup de coeur du mois : Jake Bugg.
Je dévore l’album depuis une semaine. Je découvre chaque morceau un par un et je suis sur les fesses à tous les coups.
Mais j’aurai l’occasion d’y revenir car cet article n’est pas destiné à Jake Bugg mais plutôt à un autre britannique très talentueux et tout aussi égaré capillairement parlant : Ed Sheeran
Ed Sheeran, c’est un peu l’amande en sachet qu’on te pose à côté du café.
Tu ne la manges pas toujours mais si tu ne la mets pas dans ton sac pour plus tard, tu t’en veux une fois arrivées 16h.
J’ai ainsi acheté l’album il y a 6 mois au cas où j’aurais un petit creux pendant l’hiver et BINGO, le 4 février à 21h12, j’avais très envie d’un anglais sous plastique.
Visiblement, le “orange” est une couleur dominante dans la personnalité du jeune homme et ça tombe bien puisque je suis 1/4 rousse du côté de ma mère !
Un coup d’oeil sur le livret du CD et une question : “Damn dude, pourquoi avoir choisi une police aussi illisible ?”
Je suis sûre que les chanteurs de salle de bains ont depuis longtemps créé un groupe Facebook pour militer contre cette police de caractères !
En revanche, les graphismes sont originaux et retracent la création de l’album sous forme de croquis en noir et blanc.
Concernant la musique en elle-même, Ed Sheeran est plutôt un garçon qui touche à tout.
On retrouve des influences très folk à la Damien Rice, une fragilité toute Dylanesque et quelques touches de Hip Hop délicatement amenées.
Dans cet album, Ed Sheeran évoque l’aspect le plus romantique de sa personnalité avec timidité.
Aussi, sans surprise, ses morceaux parlent … d’amour (mais c’est bien fait) !
Mes morceaux préférés :
The A-Team
Le single qui m’a donné envie d’acheter l’album.
Small Bump
Des battements de coeur et une mélodie très discrète qui titillent immédiatement l’oreille, le tout porté par des paroles profondes et surtout profondément tristes.
Wake Me Up
Un piano, une voix. 3 minutes 50 pendant lesquelles je retiens mon souffle.
Lego House
Un titre qui ravira tous les fans de brique (Agent J* dans les starting blocks !)
Kiss Me
Pour moi, la meilleure de l’album. Des frissons à chaque note.
Un album simple, authentique et vulnérable qui mérite deux oreilles attentives !