Let Lenny Rule ! [Concours]

 

Le 29 novembre, encore et toujours grâce à l’agent J*, je me rendais à Bercy pour assister au concert tant attendu de Lenny Kravitz !

Très honnêtement, j’ai eu du mal à cerner son dernier album “Black and White America“. Aussi, j’attendais avec impatience la version live de l’album pour m’en faire une idée.

 

J’en ai les genoux qui tremblent rien qu’en y repensant …

Ce soir-là, Lenny nous a fait hurler, vibrer, transpirer, pleurer, danser, courir et enfin rêver.

 

 

Après la 1ère partie de Raphaël Saadiq qui m’a paru duré une éternité, vient l’attente insoutenable de l’artiste, cinq minutes durant, dans le noir, aux aguets, dans les sifflements et les cris hystériques. 

 

Juste pour vous rappeler un peu le sex-symbol que c’est, hein, tout de même !

 

Et alors que retentissent les notes énergiques de “Come On Get It”, Lenny s’empare enfin de la scène et nous fait hurler de bonheur.

Cela faisait si longtemps …

Si longtemps que sa voix m’émouvait, que son déhanché me rendait muette, que ses mélodies caressaient mes journées.

Tant d’années à l’écouter, à l’imiter, à me délecter de sa voix musquée et pourtant si délicate …

 

 

Le flash-back a été total lorsqu’il a commencé à entonner “Always On The Run“, suivi de l’haletant “American Woman“.

Déjà en transe, j’ai définitivement perdu le fil du temps lors du roulement de tambour de “It Ain’t Over ‘Til It’s Over“.

 

 

J’ai, ensuite, agréablement été surprise par la version live de “Black and White America” qui m’a conforté dans l’idée qu’un Lenny live est toujours plus savoureux qu’un Lenny numérique. L’écran géant projetait un clip fait de photos d’enfance de Lenny et je dois avouer que cela renforçait le sens de cette chanson.

 

 

Puis, j’ai connu un moment de grâce, un vrai.

Un de ces moments où l’émotion est si forte que le simple son du piano vous retourne le coeur et vous arrache des larmes …

C’est à ce moment-là que j’ai compris que “Stand By My Woman” était la chanson la plus simple et la plus honnête qu’il avait écrite.

Une chanson qui parle de prise de conscience, de déclaration de la dernière chance,  de pardon et d’amour inconditionnel.

 

 

Rien que ça…  rien que ça pour me faire pleurer comme un bébé pendant 4 minutes 20 au milieu de 18 000 personnes…

J’ai adoré ce moment qui restera l’un des plus beaux que j’ai vécus en concert.

 

Après ça, c’est le flou total, je me souviens avoir chanté, avoir crié, avoir dansé, avoir tapé des pieds, avoir beaucoup ri mais ne me demandez pas ce qui s’est passé dans le détail, j’étais loin, très très loin !

 

 

J’ai émergé de mon trip musical lors de la dernière chanson …

Une fin de concert immortalisée par une ambiance survoltée et un “Let Love Rule” qui a duré près d’une demi-heure, Lenny ayant décidé de faire un tour du POPB dans le public (20 bonnes minutes le “petit” tour :p).

Imaginez-nous tous, aux aguets, prêts à courir, scrutant les spectateurs à la recherche de gardes de corps, de mouvements de foule pour nous indiquer sa position. Ce fut un final en apothéose pour ce concert qui fait désormais partie de mes références.

 

 

Bien que Lenny ait livré ses créations les plus prolifiques assez tôt dans sa carrière et bien que la qualité de ses œuvres n’ait pas toujours été égale au fil des années, il prouve chaque soir qu’il est un immense musicien et un véritable showman.

Je suis ressortie du concert gonflée à bloc, de l’énergie à ne plus savoir qu’en faire et avec une certitude : Lenny Kravitz est une bête, oui … mais une bête de scène !

 

 

A noter : l’excellente performance de ses musiciens dont l’incroyable Craig Ross qui ajoute par ses riffs une profondeur hors normes aux chansons de Lenny. Coup de chapeau également au saxophoniste Harold Todd pour ses envolées.

 


Je sais bien que vous êtes verts de jalousie et que vous auriez aimé être là…

Mais comme je suis absolument merveilleuse, je vous propose de me faire pardonner en vous faisant gagner le dernier album de Lenny, “Black and White America” qui en plus, truc de psychodingue, contient un cd bonus avec 6 vidéos dont deux acoustiques inédits. Si c’est pas un super cadeau, ça ! :p

 

A gagner : CD + Bonus

 

Pour remporter ce lot, vous n’avez qu’à poster un commentaire en bas de cet article en indiquant votre chanson préférée de Lenny Kravitz et en  m’expliquant pourquoi vous l’aimez. Le gagnant sera choisi par tirage au sort parmi les réponses complètes. Vous avez jusqu’au mardi 31 janvier minuit pour participer.

 

[Gagnant du Concours – Lenny Kravitz ]

Ce concours est terminé.

Pour découvrir le gagnant, c’est ici !

Merci à tous pour votre participation ! :D

Rendez-vous très prochainement pour de nouveaux concours et en attendant, n’oubliez pas de liker la page facebook du blog !

 

[Live Report] Puggy, le tiercé gagnant

 

Oh la vilaine, ça fait des plombes qu’elle n’a pas écrit ! :O

 

Figurez-vous que je n’ai pas chômé ! 5 concerts et plein de belles images en tête. De jolies découvertes (Puggy) et de chaleureuses retrouvailles (Charlie Winston et Lenny Kravitz), voilà le programme des prochains articles :)

 

Pour l’heure, parlons de Puggy.

 

 

Découvert il y a un peu plus de deux mois, je suis passée de simple curieuse à admiratrice insatiable, poussant le vice jusqu’à les voir 3 fois en concert en moins d’un mois… :$

La première fois, je me suis laissée porter par la communauté (très active) de fans du groupe qui, grâce à une organisation et un esprit collectif hors du commun, m’a permis de gagner mon passeport pour un concert privé et une soirée hors du temps, le tout concocté par So Music à l’occasion de l’emménagement du groupe dans un studio parisien.

 

Au menu : un loft relooké en “speakeasy” , des robes charleston, des borsalinos, des petits fours, du champagne, de nouvelles amies et l’impression d’avoir sans arrêt une plume rose dans le nez (l’effet boa) 

 

Pour l’intérêt de cet article, les petits fours réclamaient également mon attention…

 

Après avoir longuement essayé de comprendre comment il était possible de s’installer dans le hamac en suspension au dessus de la piscine intérieure, le temps est venu d’écouter le concert showcase de Puggy.

 

Et puisque je vais finir par vous lasser avec mes descriptions sans queue ni tête, voici une petite vidéo pour vous mettre dans l’ambiance :

 

Ce mini-concert était déjà alléchant mais trop marketing pour être naturel.

Les musiciens n’avaient qu’une heure pour jouer. Je suis donc restée sur ma faim… (façon de parler, vous l’aurez compris…)

A l’issue du showcase, j’ai eu la chance de les rencontrer et de prendre une photo à leur côté. (non, je ne la posterai pas… je ressemble à un verre de vin chaud tellement je suis rouge et transpirante… il faisait une chaleur étouffante…)

Le groupe est vraiment accessible et on comprend vite que si le public est aussi réceptif et enthousiaste, c’est parce que les membres du groupe le sont également.

 

Puis, grâce au concours de mes nouvelles amies, j’ai pu assister au concert “sold out” de Puggy à l’Olympia.

Cette nouvelle prestation m’a laissée stupéfaite et béate d’admiration.

Le trio nous embarque sur sa planète, avec une verve et un sens musical surprenants. Cela donne l’impression d’être au milieu d’une fanfare multicolore (le clip de When You Know en est une bonne représentation).

J’ai particulièrement adoré le Flashmob sur “I Do” (si vous tombez sur la vidéo, ne me cherchez pas, j’étais tout à droite en train de me tromper dans les mouvements) et le swing nordique de Ziggy sur “Groovin On”.

 

Ziggy’s Song – Groovin’ On 

 

Enfin, dernier concert à Cergy, petite salle qui sent le poireau (true story…) et ambiance collégienne un peu décevante…

Le videur collectionne les bouteilles d’eau à l’entrée, une multitude de formes et de couleurs alignées les unes à côté des autres par terre, renforçant l’aspect déjà étrange du lieu…

Le concert ne fut pas épique, le public étant sans doute moins connaisseur qu’à l’Olympia et le groupe certainement fatigué après cette tournée harassante.

J’en garde pourtant un bon souvenir car malgré tout, chaque concert de Puggy regorge d’humour et de légèreté.

Sans conteste, à voir live !

 

James Morrison’s Wonderous Awakening

 

Cela faisait 3 ans que je l’attendais…

 

Depuis 2006 et “Undiscovered”, nous vivions une histoire passionnelle.

J’avais eu le coup de foudre, je ne l’avais plus quitté, il chantait pour moi nuit et jour, m’emmenait au travail, me sortait le grand jeu chaque année en concert tout d’abord à l’Elysée Montmartre puis à l’Olympia…

J’avais d’autres histoires en parallèle, flirtant un jour avec Paolo Nutini ou entretenant une relation à distance pendant un temps avec Jason Mraz mais James était l’élu.

Avec lui, mes jours étaient velours et mes nuits rugueuses.

Ces deux premiers albums m’avaient laissé rêveuse, amoureuse, le coeur gonflé et rassasié…

 

 

Et puis, il y a 1 an, il est parti, me laissant ronger jusqu’à l’os l’édition Basement Sessions de “Songs for you, Truths for me”.

Je vivotais, fouinant sur le net pour trouver une nouvelle pépite, un autre morceau, un live inédit, une interview…

 

Puis, un jour, il est revenu… un bouquet de chansons à la main, le sourire de l’homme comblé au coin des lèvres.

Il est entré chez moi, a mis le bouquet dans un vase, a posé ses valises et m’a raconté son histoire.

 

 

“The Awakening” est l’album de sa renaissance.

James Morrison est devenu papa et a perdu le sien d’une insuffisance cardiaque due à l’alcoolisme.

On retrouve donc sur cet album un mélange de joie et de tristesse, chroniques de sa propre existence.

Personnellement, je le trouve plein d’espoir mais ce doit sans doute être mon côté “éternelle optimiste” qui fausse mon jugement.

 

 

Parmi ses influences, on trouve bien sûr toutes ses idoles Soul : Otis Redding pour lequel il n’a jamais caché son adoration, Marvin Gaye (bien plus que sur ses deux précédents albums) mais aussi Michael Jackson, Van Morrison (6 weeks), une production très Motown-like et un peu du son de Duffy (ce qui est plutôt logique quand on sait que pour cet album, il a collaboré avec Bernard Butler, le producteur de “Rockferry”). 

La tracklist :

1. In My Dreams
2. 6 Weeks
3. I Won’t Let You Go
4. Up (featuring Jessie J)
5. Slave To The Music
6. Person I Should Have Been
7. Say Something Now
8. Beautiful Life
9. Forever
10. The Awakening
11. Right By Your Side
12. One Live
13. All Around The World (Bonus Track)

 

Mes coups de coeur :

1. The Awakening

La chanson-titre de l’album aurait dû ouvrir l’album tant elle reflète l’état d’esprit de celui-ci.

J’ai tout particulièrement apprécié la montée progressive du rythme et le pont.

 

2. Slave To The Music

Cette chanson a le pouvoir d’un “Can You Feel It” des Jackson 5 !

Vos pieds remuent tous seuls, votre bassin fait des choses inimaginables et en moins de deux, vous vous surprenez à faire un 360° rue Lafayette … c’est dangereux ce truc !

 

 

3. One Life 

Une chanson dont j’avais besoin dans ce contexte économico-politico-financiero pourri…

 

4. Up

En duo avec Jessie J. dont j’essaie bien sûr d’imiter la voix depuis 10 jours…

 

5. In My Dreams (écrite pour son père)

L’orchestration apporte de l’espoir et de la légèreté à un morceau dont le thème est pourtant très émouvant.

Par ailleurs, j’y retrouve un peu de Jack Johnson…

 

 6. I Won’t Let You Go

Dans un précédent post, je vous présentais le clip qui m’avait beaucoup ému.

Cette chanson fait toujours partie de mes favorites.

 

7. Forever  (last but certainly not least)

Un ovni pailleté qui malgré la rupture imminente qui entoure les paroles est une des chansons les plus joyeuses de l’album.

La rythmique de la batterie me rend toute chose sur ce morceau.

 

Je sais bien que j’ai coup-de-coeurisé 7 chansons sur 13  et que du coup, vous allez être obligés de vous le procurer en entier (pas folle la guêpe !).

Cet album est un bijou alors ne soyez pas stupides, achetez-le ! :D